Début 1999, le taux de chômage des détenteurs d’un DUT ou d’un BTS informatique ou électricité était de 6%. Le plus faible de tous les DUT et BTS. Il en est de même pour les licences, maîtrise, DEA et DESS dans ces matières. Pour les diplômés d’écoles d’ingénieurs, ce chiffre tombe à 2 %. ‘ Le plus bas que nous ayons mesuré à ce jour ‘, précise le Céreq (Centre détudes et de recherche sur les qualifications) dans une étude sur l’insertion des jeunes diplômés de 1999 de l’enseignement supérieur. Un constat apparemment idyllique qui, encore une fois, met l’informatique à l’honneur.BTS et DUT profiteraient surtout du développement des nouvelles technologies. Conséquence : ‘ [Les] diplômés accèdent massivement à des emplois de techniciens et évitent les contrats à durée déterminée ‘. Du côté des écoles d’ingénieurs, celles -ci bénéficient du fait que les entreprises embauchent en priorité des jeunes diplômés pour travailler dans les technologies de l’information. Le nombre d’ingénieurs de moins de trente ans a, en effet, bondi de 90 % entre 1996 et 1999. Mais, sur ce terrain, les universités font concurrence aux écoles d’ingénieurs. ‘ Les universitaires représentent les deux tiers des recrutements d’ingénieurs en informatique à la sortie de l’enseignement supérieur. ‘Les niveaux d’emplois auxquels accèdent DUT et BTS restent malgré tout inférieurs à ceux des diplômés de cycles longs. Ainsi, 60 % de ces diplômés, en informatique et électricité, sont techniciens et agents de maîtrise. Ils ne sont que 4 % parmi les personnes issues d’écoles d’ingénieurs.
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