Depuis le boom des années 90, les constructeurs n’ont fait que peaufiner la performance des équipements de sécurité. La seule innovation récente dans ce domaine est à mettre au compte de Mercedes. En grand précurseur des
nouvelles technologies, le constructeur propose un élément de protection inédit : le système de pré-collision PRE-SAFE, capable de détecter un risque de collision et de préparer certains équipements de sécurité à intervenir.Ici, le comportement du véhicule est surveillé en permanence par les différents capteurs du système ESP (vitesse des roues, accélération et vitesse de lacet du véhicule) et par le mécanisme de freinage d’urgence. L’analyse de
ces données permet de déterminer si un choc est imminent. En cas de risque estimé, le système va resserrer les ceintures en une fraction de seconde, repositionner les sièges des passagers avant et arrière, et même fermer le toit ouvrant si une
éventualité de tonneau est envisageable. Ces équipements reviennent à leur position initiale dès que PRE-SAFE juge le risque écarté.
S’il estime une collision probable, le système PRE-SAFE de Mercedes resserre les ceintures, repositionne les sièges des passagers avant et arrière et ferme le toit ouvrant. (source Mercedes)Mais Toyota l’a rejoint sur ce créneau en développant son propre système de pré-collision, dénommé PCS (Pre-Collision System). Il est présenté pour la première fois en Europe au Mondial 2004 sur la Lexus GS. Toyota
l’annonce même plus rapide que celui de Mercedes grâce à un radar à onde millimétrique placé à l’avant du véhicule. Son rôle est de capter l’arrivée à grande vitesse d’un objet arrivant vers le véhicule. Le système tend aussitôt les ceintures
de sécurité et accroît l’assistance de freinage durgence. Le freinage reste, par contre, à l’initiative du conducteur.Ce dernier point est loin d’être anodin. Il montre que l’évolution de l’automobile peut être limitée non pas par la technologie, mais par le choix du partage des responsabilités entre constructeur et conducteur.
Il est en effet facile de commander automatiquement le freinage du véhicule si une situation d’accident est détectée ou si le véhicule précédant freine alors que vous êtes en
régulation autonome de la vitesse. Mais, si un constructeur prenait cette initiative, il prendrait aussi le risque de se voir assigné par son client à chaque accident. Le freinage
reste donc, pour le moment, sous la responsabilité du conducteur ?” ou est de faible puissance (ralentissement) dans le cas du régulateur automatique de vitesse.
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