La commissaire européenne en charge de la société de l’information, Viviane Reding, s’inquiétait à juste titre que, dans le domaine de la recherche sur les TIC, l’Europe reste à la traîne de ses concurrents. Symptôme : les 25 y
investissent environ moitié moins que les Etats-Unis. Pour n’évoquer que la France, il est frappant de constater qu’aucune entreprise informatique n’apparaît dans le classement hexagonal des 20 premiers budgets de R&D. Seul l’électronicien
ST Microelectronics, avec 1,3 milliard d’euros, arrive en huitième position. Tandis que le trio de tête se compose de Sanofi-Aventis, Renault et PSA.Pour se rassurer, il suffit de rappeler que les logiciels et prestations informatiques sont les premiers générateurs d’emplois dans notre pays dûs aux investissements étrangers. En effet, grâce à eux, 3 784 postes ont été
créés dans l’informatique l’an passé en France ?” ils ne sont que 3 461 dans l’automobile ou 3 122 dans les services. Cela signifie que ces bailleurs de fonds apprécient les compétences et le savoir-faire de nos informaticiens.Toutefois, on peut s’interroger sur l’avenir, si des moyens plus importants ne sont pas consacrés à la R&D et à l’innovation. Cette valeur ajoutée mérite d’être entretenue afin de conserver la maîtrise technologique si recherchée
par nos compétiteurs. Evidemment, les amateurs de résultats financiers à très court terme risquent de ne pas apprécier ces dépenses à revenu différé…* grand reporter à 01Informatique
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