Innorobo se déroule du mardi 24 au jeudi 26 mai aux docks de Paris. Ces trois jours seront marqués par un concours de start-up, les Etats généraux de la robotique, des keynotes et une cession spéciale sur l’impression 3D avec Inside 3D Printing.
Seule la journée du mercredi 25 mai est ouverte au public moyennant 20 euros l’entrée pour les adultes et 10 euros pour les enfants et les étudiants.
Pour faire un tour de ce à quoi s’attendre, nous avons interviewé Catherine Simon, la fondatrice et directrice du salon.
Quelles seront les vedettes de cette édition ?
Au niveau des robots, Pepper va présenter de nombreuses nouvelles fonctionnalités. Nous allons également montrer pour la première fois les cobots Sawyer de Rethink Robotics et Asimov qui a été utilisé pour assembler l’Airbus A380. Il y aura aussi l’exosquelette Exo Push de RB3D. Et pour l’anecdote, les visiteurs pourront découvrir Grillbot, le premier robot de nettoyage de grilles de barbecue automatique.
Nous allons également accueillir de nombreuses personnalités pour notre cycle de conférences. Il y a Steve Cousins qui a conçu le robot hôtelier Relay avec sa société Savioke, Elisabeth Grosdhomme qui présente une vision prospective positive de la robotique, ou encore Prathima Manohar, qui étudie en Inde comment la robotique peut améliorer la qualité de vie et les relations sociales dans les villes.
Dégagez-vous de nouvelles tendances après la soft robotics ou les nanorobots en 2015 ?
Je dirais que d’un point de vue mécanique, les technologies sont aujourd’hui rodées. Les évolutions sont moins spectaculaires cette année parce qu’elles ne se voient pas forcément au premier coup d’œil. C’est ce que j’appelle les « technologies invisibles ». Les progrès se situent principalement au niveau des capteurs et des logiciels. Et la soft robotics, la robotique souple qui permet de saisir les objets les plus délicats, continue de progresser : elle sort des labos pour arriver sur le marché. Les robots profitent également des progrès de l’intelligence artificielle et de la reconnaissance faciale, par exemple.
Pourquoi avoir déplacé Innorobo de Lyon à Paris ?
Nous étions très bien à Lyon où les institutions nous ont beaucoup soutenus mais le tissu économique de la région y était très industriel. De ce fait, certaines sociétés de service hésitaient à venir exposer.
Il est aussi plus facile pour nous d’obtenir des partenariats à Paris et la dynamique est plus internationale dans la capitale. Mais notre démarche, maintenant, est de nous déplacer davantage à l’étranger. Nous avons prévu de nous rendre en Chine, à Singapour, en Corée, ou encore à Berlin pour organiser des événements sur de gros salons comme l’IFA, par exemple.
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