Baxter, la star des robots industriels
Lancé fin 2012 par la société américaine Rethink Robotics, Baxter est ce que l’on appelle un cobot, un robot industriel collaboratif conçu pour travailler aux côtés des hommes. Mais sa particularité est d’être humanoïde : il comporte une tête avec une caméra qui affiche son interface et deux grands bras articulés très flexibles. Pas besoin de le programmer. Il suffit de le prendre par la main et de lui faire mémoriser les actions que l’on veut par reconnaissance motrice. Sa caméra et ses articulations détectent également toute collision avec un humain afin de ne blesser personne.
Poppy, le robot à imprimer en 3D
Ce petit robot de recherche, développé par une équipe de l’INRIA, est à 100 % open source, au niveau logiciel comme au niveau matériel. Par ailleurs, ses pièces sont imprimables en 3D. En théorie, tout le monde peut donc en fabriquer un. Le seul petit hic, c’est son coût : 8000 euros dont 6000 rien que pour les moteurs !
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iCub et sa plateforme open source
Encore un autre robot de recherche open source dédié à l’approche « développementale ». C’est-à-dire qu’il est capable d’apprendre par lui-même. Le projet est piloté par l’Université de Gênes depuis 2006 mais fédère une vingtaine d’universités européennes. iCub possède déjà un système de cerveau artificiel lui permettant d’apprendre le langage. Les prochaines étapes ? Parvenir à lui donner le sens du toucher et à mesurer la force qu’il exerce sur son environnement.
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Lighty, une tête robotique qui pleure et qui transpire
Ce prototype de tête lumineuse robotisée est destiné à interagir avec son environnement. Grâce à la vidéo-projection, on peut choisir le visage que l’on veut mais aussi changer la couleur des yeux, la faire transpirer ou pleurer. « L’idée est de donner l’illusion qu’elle ressent des émotions », nous a précisé son concepteur Frédéric Delaunay. Côté hardware, la forme du masque est également modulable si l’on préfère un visage de femme ou… une tête de chien, par exemple ! Munie de caméras et de micros, la tête analyse et interprète ce qui se passe autour d’elle et réagit en fonction. A terme, elle fonctionnera avec des batteries et sera connectée en Wi-Fi. Itinérante, Lighty pourrait être utilisée dans les gares, les aéroports ou les boutiques pour renseigner le public mais aussi, pourquoi pas, comme interface domotique.
Romeo, le nouvel humanoïde français
Il était attendu comme le messie sur le salon Innorobo. Romeo est apparu pour la première fois dans sa forme définitive avec toutes ses articulations opérationnelles. Ce robot d’assistance de 1,42 m est capable de répondre aux besoins d’une personne en perte d’autonomie en lui tenant compagnie, lui apportant ses lunettes ou lui rappelant qu’elle doit prendre des médicaments. Son expressivité est en tous cas saisissante, notamment grâce à ses yeux mobiles. Mais il n’est pas destiné à être commercialisé tel quel. Il ne sert pour le moment qu’aux chercheurs.
L’humanoïde espagnol REEM-C est déjà commercialisé
Cet humanoïde de 1,65m et 80 kilos est bluffant. REEM-C est capable de faire de la reconnaissance faciale, de jouer aux échecs, de parlers plusieurs langues et de saisir des objets. Sorti à la fin de l’année dernière, il est destiné aux services à la personne mais est essentiellement utilisé pour le moment par des chercheurs.
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Voir notre dossier spécial Innorobo 2014.
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