Comme dans le secteur de la finance, ce sont les structures publiques qui occupent le devant de la scène des entreprises d’infrastructure et de transport. A ce titre, EDF-GDF et Air France témoignent d’un dynamisme informatique, que les entreprises privées pourraient leur envier. Le premier maintient sa place de tête, se payant même le luxe de gagner sept points par rapport à l’an dernier. Le second progresse dans le classement en s’améliorant sur tous les critères – particulièrement le salaire, la carrière et la pérennité de l’entreprise. ADP et Vinci GTM entrent dans le classement et se placent en troisième et quatrième positions, le second étant particulièrement bien noté en ce qui concerne l’intérêt du travail. Un critère qui, visiblement, manque à la SNCF. Pourtant, le spécialiste du transport par rail est l’une des rares entreprises à générer une très forte activité internet.Second trait frappant du secteur : la forte progression des notes moyennes, qui témoigne de l’attirance accrue des informaticiens pour les systèmes de réseaux et de conception par ordinateur, dont sont friandes ces entreprises. Seul Bouygues stagne. Ce qui lui fait d’ailleurs perdre deux places dans le classement.A l’inverse, la RATP progresse de plus de huit points cette année – grâce, notamment, au salaire ou à la carrière. Cela malgré un intérêt du travail qui reste le plus bas du secteur. En fin de classement, Spie-Batignolles et Eurotunnel ne semblent pas séduire les informaticiens : ceux-ci leur reprochent un salaire trop faible et une perspective de carrière par trop limitée. Enfin, en termes de hiérarchie, seuls la SNCF et Spie-Batignolles attirent plus les informaticiens que les employés.
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