Avec plus de dix mille employés dans le monde, Infosys poursuit son développement international par la France. Principal atout de la SSII indienne : son modèle “off-shore” basé sur une main-d’?”uvre qualifiée et bon marché. Le développement d’applications est confié principalement à ses ingénieurs du campus de Bengalore. Alors qu’Infosys se refuse à parler d’argent, Azentis, une société de services de l’Hexagone qui a adopté l’externalisation, annonce des “tarifs inférieurs de 40 à 60 % à ceux d’une SSII française classique “.Créé en 1981, Infosys a également ouvert des centres de développement aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Par le jeu des fuseaux horaires, cela lui permet d’assurer un service continu. Responsable de la zone France-Belgique, Madhav Mohan affirme ainsi réaliser “90 % des projets dans les délais impartis “.La société s’appuie sur des “interfaces locales “. Si le bureau parisien de La Défense n’emploie en fait que deux permanents, l’effectif devrait croître progressivement à l’image des filiales anglaise (deux cent cinquante personnes) et allemande (cent salariés).
Déjà huit clients français
Infosys se fixe pour objectif de réaliser 5 % de son chiffre d’affaires en France, ce dernier s’établissant à 414 millions de dollars pour le dernier exercice. Infosys compte déjà huit références nationales dont Airbus Industrie, Valeo et Axa. Un succès dans l’Hexagone pourrait donner le feu vert aux autres grandes SSII indiennes que sont Wipro, Ramco, Mastek, CITL, TCS ou NIIT.
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