V
enez tester la reconnaissance d’empreintes”, affichait un stand à l’entrée d’Infosec 2000, qui s’est tenu au Cnit du 6 au 8 juin. Le ton était donné. La biométrie était omniprésente sur ce salon qui comptait une soixantaine d’exposants (deux fois plus que l’an dernier). En revanche, les systèmes de reconnaissance présentés étaient très proches : un capteur relié à un PC qui authentifie l’empreinte de l’utilisateur pour lui donner accès à l’ordinateur. Le capteur provient du même fabricant pour la quasi-totalité des marques, le Suédois Precise Biometrics. Certains, comme le Français Zalix, l’ont décliné sous plusieurs formes, intégré à une souris ou dans une carte PC Card ; d’autres le proposent comme un élément de sécurité parmi d’autres. Pourquoi la biométrie émerge-t-elle maintenant ? “Le coût de cette technologie est désormais abordable, et si la fiabilité technique se vérifie, elle se développera”, explique Patrick Lautier, président du Clusif (Club de la sécurité d’information français), l’association à l’origine d’Infosec. S’il faut compter environ 2 000 francs pour un système de reconnaissance d’empreinte, les distributeurs y voient le seul moyen pour couper court au phénomène de mots de passe circulant de bouche à oreille dans l’entreprise. Prochaine étape, les fabricants parlent de la reconnaissance de l’iris de l’?”il
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