L’apprentissage revient sur le devant de la scène. Non, il ne s’agit pas d’apprentis boulangers ni d’apprentis bouchers, mais bien d’informaticiens de niveau bac +2 à bac +5.La profession informatique connaît un regain de passion après avoir été bien malmenée pendant ces années de crise ! Après la VAE (validation des acquis de l’expérience), le DIF (droit individuel à la formation), le CQP
(certificat de qualification professionnelle), l’apprentissage ou l’année de césure en entreprise séduisent de nouveau les entreprises, les recruteurs et les jeunes diplômés.Pourquoi maintenant ? Si l’on appuie là où c’est douloureux, on constate que les suppressions et les transferts d’emplois informatiques ici et en offshore sont à la hausse. Les délocalisations et les nouvelles embauches en Inde,
orchestrées par les SSII américaines et européennes, se multiplient. Sans trop se l’avouer, on redoute donc la pénurie.Et c’est tant mieux, car tout est bon pour améliorer la formation et les compétences des informaticiens de demain. Syntec redouble donc d’efforts pour communiquer sur les bienfaits de l’apprentissage, à coups de témoignages
d’apprentis évoluant dans le secteur du conseil, des bureaux d’études, de l’ingénierie et de l’informatique, au sens plus large.Après ces dernières années noires, où seules les marges et les réductions des coûts motivaient les directions générales, les budgets dédiés à la formation, fortement réduits dans certaines SSII, évolueraient doucement à la hausse. Pas
trop tôt…* Chef d’enquête à 01 Informatique
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