C’est la quatrième acquisition de l’année pour Steria, après Tecsi, Experian, et l’agence interactive Metanoïques ?” via sa filiale Net and B ?”. Si le montant de la transaction ne sera connu que lors de la publication, le 21 septembre prochain, des résultats du premier trimestre fiscal, la SSII affirme que cet achat sera réglé en liquide.” Nous voulons atteindre une taille critique pour nous mesurer à des acteurs européens comme EDS “, explique-t-on chez Steria. La société de services avance qu’en outre, le taux de croissance du marché de la gestion de parcs micro connaît une progression de 30 à 40 % par an, contre 20 à 25 % pour l’infogérance distribuée, et 18 à 20 % pour l’infogérance dans son ensemble.Selon son nouveau propriétaire, Eqip, qui vise le marché des parcs micro de tailles moyennes (500 à1 000 postes), ne pouvait pas répondre seule aux besoins des grandes entreprises européennes.Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 1998, Eqip a réalisée un chiffre d’affaires de 130 millions de francs, et emploie 80 salariés. De son côté, Steria affiche 1,6 milliard de francs de revenus sur la même période, et ses effectifs atteignent plus de 3 000 personnes. Le chiffre d’affaires total de la SSII a atteint plus de 2 milliards pour l’année 1999 ?” dont un tiers en infogérance ?”, et devrait passer le cap des 3,3 milliards pour 2002.Steria conservera l’activité de fabrication d’ordinateurs à la demande dEquip, au moins à court terme. Selon la SSII, cette activité, qui “ ne présente un intérêt que sur des parcs modestes “, lui permettra de renforcer son offre en direction des PME.
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