Concrètement, le plan en question comporte trois grands volets. Le groupe entend réduire le nombre de ses centres de calculs MVS (grands systèmes IBM) de plusieurs dizaines à trois (Royaume-Uni, Scandinavie et Italie). La consolidation touche aussi les centres Unix et AS/400. Ensuite, la réorganisation des équipes doit mener à la constitution de centres de compétences (SAP, par exemple) pour la maintenance applicative. Enfin, d’importants investissements doivent aboutir à relier entre eux les différents centres d’appels locaux.
‘ Nous cherchons à nous montrer plus sélectif commercialement pour maintenir notre marge qui a tendance à baisser, en Angleterre notamment ‘, a expliqué le DG du groupe, François Dufaux. Au second semestre, la faible croissance de l’infogérance (15 %) comparée à celles des deux autres métiers du groupe – intégration de systèmes (28 %) et produits (32 %) – montre que la SSII a commencé à traduire ses paroles en actes.
Dès cette année, les parts relatives de ces trois activités sont donc amenées à évoluer, stagnation autour de 40 % pour la première, augmentation pour les deux autres. Le mouvement est, semble-t-il, bien entamé. Les divisions de commerce électronique et de téléphonie mobile pèsent désormais 16 % du chiffre d’affaires. Côté produits, Sema revendique près de dix références pour SemaVision, son ensemble de logiciels de gestion commerciale, de facturation et de systèmes prépayés pour opérateurs de télécoms, lancé il y a un an. Enfin, le groupe a annoncé un portail d’accès multicanal à Internet (téléphone ou PC notamment).
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