La toile n’est-elle, au contraire, qu’un immense puzzle de prospectus publicitaires ou promotionnels déguisés en informations plus ou moins officielles ? Si l’on en croit deux organisations de défense des consommateurs ?” Consumers International, qui fédère plus de deux cent cinquante associations dans cent quinze pays, et Consumer Webwatch, sorte de gendarme américain du contenu des sites web ?”, mieux vaut se méfier.Remarquez, on s’en doutait déjà un peu… L’intérêt de la démarche des deux organisations repose surtout sur la démonstration. Elles ont, en effet, lancé une étude grand format pour passer au crible quatre cent soixante sites officiant dans les domaines de la santé, des services financiers, ou proposant des comparatifs des meilleures offres commerciales.Et du Danemark à l’Australie en passant par les Etats-Unis, elles alignent un certain nombre de dérives et de comportements limites. Exemples : la moitié des sites prodiguant des conseils sur des sujets médicaux ou financiers ne donnent aucune information qui permettrait d’évaluer la légitimité de leurs sources sur les sujets traités ; et, pire encore, 60 % des sites étudiés n’indiquent pas si leur contenu est influencé ou non par un annonceur ou un sponsor.Sans vouloir faire preuve de mauvais esprit, on s’émerveillera plutôt ici que 40 % le fassent déjà ! On avance…* Directeur adjoint de la rédaction de 01 Informatique
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