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Inflation sur les sauvegardes

En cette saison de salons spécialisés, on nous annonce que le prix du stockage s’effondre, avec une division par dix du coût du gigaoctet sur disque ou sur bande. C’est bien sûr une réalité.

Récemment, nous avons ainsi décidé d’arrêter une unité de disques, vieille de trois ans, car le coût du seul contrat de maintenance nous permettait de racheter la même capacité en un peu plus de un an.Le problème est que le volume nécessaire aux opérations de sauvegarde connaît, lui aussi, une croissance exponentielle. De plus en plus de salariés découvrent qu’ils peuvent tout garder et, suivant nos conseils de prudence,
utilisent les serveurs plutôt que leur disque local.À cela s’ajoutent les demandes des services juridiques internes ou des commissaires aux comptes pour sécuriser encore plus les données. Externalisation des bandes, multiplication des archivages, temps de sauvegarde en
augmentation, procédures plus complexes avec utilisation de robots, et donc nécessité d’un personnel plus qualifié…Au final, les coûts explosent. Bien sûr, c’est une évolution inéluctable. Il nous faut investir dans les technologies de ‘ gestion de la connaissance, gage de compétitivité future ‘. Peut-être, mais à
court terme les urgences d’investissement restent le logiciel de facturation à améliorer ou l’obsolescence du parc de PC.Finalement, n’est-ce pas plus réaliste de responsabiliser à nouveau les utilisateurs et de les forcer à faire des choix, quitte à revenir à un système de quotas sur les serveurs ? Difficile à faire passer, certes, mais
peut-être plus sain à long terme, si l’on ne veut pas perdre son temps à fouiller des archives sans intérêt car non hiérarchisées.* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Red…Prochaine chronique mercredi 15 octobre

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Mister Red*