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Indice boursier des valeurs technologiques, médias et télécoms

La boule de cristal américaine déroute les marchésPlus que jamais, ce sont les statistiques sur la santé de l’économie américaine qui servent de boussole aux marchés….

La boule de cristal américaine déroute les marchés

Plus que jamais, ce sont les statistiques sur la santé de l’économie américaine qui servent de boussole aux marchés. Mais la problématique n’est pas simple et la cascade de chiffres qui tombe à un rythme hebdomadaire a de quoi en dérouter plus d’un. D’un côté, on constate qu’aux États-Unis la productivité a gagné 8,6 % en rythme annuel au 1er trimestre, plus forte hausse depuis 1983 ! De l’autre, on s’interroge sur le taux de chômage : 6 % de la population active, un chiffre inégalé depuis huit ans. Que faut-il en conclure ? Que les entreprises américaines ont pour objectif de restructurer leurs marges. Viendront, ensuite, la reprise de l’investissement et la création d’emplois. Mais quand ?

Assombrissement

L’agence web Fi System aura du mal à tenir son objectif annuel. L’activité services e-business (98 % du chiffre d’affaires du groupe) est en recul de 31 % par rapport à l’exercice précédent. Le titre est qualifié de valeur spéculative. Les perspectives de Valtech (conseil spécialisé dans les systèmes d’informations pour le commerce et la banque électronique) s’assombrissent. Le groupe vient de publier un chiffre d’affaires sur les 12 derniers mois de 27 milliards d’euros alors que l’on en attendait 28. Le titre affiche une forte décote par rapport à ses concurrents avec un rapport cours sur bénéfices de seulement 8,2.

Un rebond inattendu

Ingénico a fait l’objet d’un fort courant acheteur après la publication d’une hausse de 41,2 % de son chiffre d’affaires à la fin avril. Le fabricant de terminaux a renoncé à l’émission d’obligations. Il estime que sa trésorerie suffit à son développement. En revanche, il renonce à toute acquisition outre-Atlantique en raison de niveaux de valorisations trop élevés. Valeur technologique, Euronext affiche, malgré la déprime des marchés, une progression de 4,1 % de son CA au premier trimestre. Le développement du département taux et produits dérivés permet de pallier la baisse des transactions sur actions.

Au plus bas

Aucune reprise des cours ne se dessine dans le secteur. À New York, c’est Worldcom qui entraîne à sa suite la plupart des valeurs télécoms, dont les principaux équipementiers, comme Uniphase, Lucent, Nortel, qui n’ont guère bénéficié de l’effet Cisco. En Europe, France Telecom, toujours plombée par sa filiale allemande Mobilcom, joue les locomotives à la baisse. BT Ignite, la division entreprises de British Telecom, va procéder à un large plan de restructuration. Quelques small caps s’en tirent bien. Notamment Prosodie, qui profite du maintien de ses objectifs même si la croissance organique est faible.

Du volume

Les situations spéciales continuent à alimenter les volumes sur les valeurs médias européennes. Après l’Allemagne, le marché italien suscite à son tour l’intérêt. Le feu vert, sous condition, donné par les autorités italiennes au rapprochement Stream/Telepiu fait réfléchir Vivendi Universal et Canal Plus. Par ailleurs, Vivendi Universal pourrait se décider à céder des titres B Sky B. Le fabricant de solutions pour la télévision numérique interactive Netgem met en place une “equity line” d’un montant de 30 millions d’euros. Dans le jeu, Ubi Soft s’intéresse de près à son concurrent britannique Eidos.

Belles perspectives

Le fabricant de semi-conducteurs continue d’afficher une insolente prospérité financière. Le dernier exercice fait ressortir une marge opérationnelle de 19,5 %. Selon le cabinet d’analystes Jacques Jardine Finances, la croissance du CA atteindrait 48 % par an pendant 3 ans alors que le rapport cours sur bénéfice 2003 n’est que de 17,5 (contre 25,9 pour le secteur). Mais il reste l’issue du procès qui oppose Soitec à Silicon Genesis pour contrefaçon…

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La rédaction