Adobe muscle InDesign, son logiciel de PAO, pour affronter les poids lourds du secteur, tel XPress de Quark. L’éditeur américain a porté le combat sur le secteur de l’édition électronique avec de nouvelles fonctions de création et de manipulation de fichiers XML. InDesign 2 est doté ainsi d’une palette contenant plusieurs balises et d’un mode d’import-export de documents XML. Le logiciel dispose également de fonctions d’exportation de fichiers aux formats SVG (Scalable Vector Graphics) et PDF. En outre, il prend en charge WebDav, le protocole de travail de groupe sur Internet. En pratique, il permet la publication et la gestion des versions de fichiers de travail In-Design depuis un site web.
Une manipulation simplifiée
La manipulation d’InDesign gagne en facilité. Cette version est dotée d’un dispositif de création de tableaux à partir de textes tabulés et permet d’importer ou de modifier ceux issus de Word et d’Excel. La gestion des documents longs est aussi améliorée grâce au groupage de fichiers associés pour les transformer en livres. Le logiciel numérote les pages, et génère index et tables des matières. Adobe a travaillé sur les échanges avec les autres logiciels de sa gamme, en particulier les fichiers Photoshop et Illustrator et l’export de documents Acrobat. Le logiciel accepte même les fichiers XPress 3.3. et 4.1. Côté performances, cette version ouvrirait, fermerait et permettrait de manipuler des images à haute résolution plus rapidement. L’éditeur se garde toutefois de donner le moindre chiffre.
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