En 2001, les dépenses des entreprises en matière de sécurité n’ont pas été conformes aux attentes du marché. Les outils les plus modernes pour sécuriser internet ne se sont pas aussi bien vendus que l’espéraient leurs éditeurs. Check Point Software, numéro un du pare-feu et des réseaux privés virtuels, n’a pas atteint ses objectifs de croissance. Idem pour le leader de la détection d’intrusions, Internet Security Systems (ISS). Il est vrai que ces deux champions de la croissance avaient placé la barre haut. Les résultats des spécialistes de l’infrastructure à clés publiques (Baltimore, RSA Security) sont, pour leur part, carrément décevants.En revanche, les logiciels antivirus ont, de manière surprenante, continué à très bien se vendre en 2001. Ainsi, Trend Micro, spécialiste de la lutte virale sur serveurs, a vu l’an dernier son chiffre d’affaires grimper de 43 %. Une croissance pratiquement double par rapport à celle de Check Point Software. Les deux grands noms de l’antivirus, Symantec avec les produits Norton et Network Associates avec McAfee, ont également enregistré une forte augmentation de leurs chiffres d’affaires. Si l’activité de ces deux éditeurs s’étend bien au-delà des outils antivirus, ils continuent cependant de tirer une grande partie de leurs revenus de leur métier d’origine.
L’infection virale effraie plus que le piratage
Le succès des antivirus auprès des entreprises s’explique par la rapidité du retour sur investissement. Le coût de ces logiciels est infime comparé à celui d’un blocage du système d’information. L’impact financier d’un arrêt, suite à une infection virale, semble davantage effrayer les entreprises que celle d’un piratage de leurs données. Les nouvelles versions 2000 des logiciels de Microsoft (Windows, Exchange, Office) ont également contribué à doper la vente d’antivirus, de même que, pour Trend Micro, l’essor de Linux
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