- Trend Micro Titanium : une protection béton pour les gamers
- Un produit minimaliste et discret
- Impact sur les performances
- Une protection solide
- Limitations et conclusion
Si Panda CloudAntivirus affichait d’excellents taux de détection, sa protection « 100 % cloud » en faisait aussi le scan le plus lent du marché. On était donc curieux de voir ce qu’allait donner Titanium sur le scan d’un système complet.
A ce petit jeu, il se montre bien plus rapide que le logiciel de Panda Security, prouvant ainsi que cloud ne rime pas forcément avec lenteur excessive. Trend Micro semble avoir particulièrement soigné l’échange d’informations entre son client Titanium et ses serveurs Smart Protection Network. Bien joué !
Cependant, Titanium reste une protection « 100 % cloud » et les besoins permanents d’interrogation ont nécessairement un impact sur les performances générales. Ainsi, le scan s’exécute en 75 minutes (là où Panda met plusieurs heures) soit 10 minutes de plus que le même scan sous Microsoft Security Essentials (MSE), qui est pourtant l’un des moins rapides du marché.
Aucun impact sur vos jeux
Le poids de cette analyse par serveur se retrouve sur certains tests de performances. Si vous copiez beaucoup de fichiers potentiellement dangereux (comme des programmes, des PDF ou des fichiers bureautiques), Titanium peut ralentir les opérations de 24 à 47 %, ce qui n’est pas négligeable.
De même, l’impact sur les applications bureautiques varie de 12 à 30 %. Evidemment, plus le PC est rapide et dispose de « cœurs », moins cet impact est sensible. Mais sur un netbook la présence de Titanium ne passe pas inaperçue.
La bonne nouvelle, c’est que Titanium gère plutôt très bien les priorités. Ainsi, sur les jeux, son impact est quasiment nul. Titanium laisse toute la puissance au jeu plein écran. Même si on lance un scan en tâche de fond, l’impact de Titanium sur l’exécution du jeu ne dépasse pas les 2 %.
En revanche, un scan réalisé en parallèle d’applications bureautiques se montrera plus « possessif » (baisse jusqu’à 50 % des performances) afin de réduire au maximum la durée des analyses. De même, l’occupation mémoire est parmi les plus économes du marché. Le logiciel s’approprie environ 86 Mo en mémoire vive, ce qui l’amène au niveau des meilleurs en la matière (Nod32, Kaspersky…).
Il ne retarde pas le « boot »
Autre bonne nouvelle, son impact au démarrage du système est à peine mesurable. Cela se joue au niveau des millisecondes. Mais pour réaliser cet exploit, le logiciel triche un peu. Il démarre sur le tard, bien après l’apparition du bureau Windows.
Du coup, cela soulève quelques interrogations sur les capacités de la suite à contrer un spyware ou un rootkit installé (mais, évidemment, tout le propos de Titanium est d’éviter que de tels malwares s’installent en première instance).
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