- Appareils photo baroudeurs : le comparatif du 01Lab
- Les autres modèles : Olympus, Fujifilm, Pentax, Kodak
- Le gagnant : Panasonic Lumix DMC-FT3
- Le coup de cur : Sony Cyber-shot DSC-TX10
- Résultats du comparatif des APN renforcés
Le grain de sable qui bloque l’optique ou la petite chute dans l’eau qui met un terme prématuré à la vie de votre appareil photo, ça vous rappelle quelque chose ? A tous les casse-cou et autres maladroits, les fabricants d’appareils photo proposent une catégorie de compacts dits renforcés. Un terme large englobant des modèles plus ou moins étanches, résistants aux chocs et autres agressions (froid ou poussière). Ce comparatif présente un éventail de modèles assez large puisqu’on passe du compact pour ados à 69 euros chez Kodak, qui ressemble plus à un jetable qu’à un compact traditionnel, au compact fin et design avec façade coulissante de Sony, en passant par le super-appareil renforcé à 400 euros de Panasonic. Si les boîtiers diffèrent par leur forme ou leur épaisseur, la technique est relativement similaire.
La résistance au détriment de l’image
A l’exception de celui de Kodak dont l’optique est fixe, tous les modèles sont pourvus de zoom allant de 3,6x à 5x. A l’heure de la surenchère des zooms (14x et plus sur certains compacts), cette limite est due aux impératifs de solidité : les compacts ordinaires ne supportent pas les chutes quand leur bloc optique est déployé. Les fabricants ont donc recours à un objectif périscopique où les éléments optiques sont situés à l’intérieur de l’appareil. Et dans un espace si réduit, impossible de pousser l’agrandissement au-delà de certaines limites. Ces limites optiques ont un impact sur la qualité d’image : la finesse des clichés est moins bonne que sur les compacts traditionnels, pourvus de lentilles plus grosses et plus lumineuses avec des capteurs parfois plus grands. Heureusement, les capteurs récents sont très sensibles et les photos issues des meilleurs compacts de la compétition – chez Panasonic et Sony surtout – sont très correctes. Les autres révèlent rapidement un problème de bruit ou de flou en basse lumière.
Un look de petit dur
Destinés à être emportés partout, ils ont souvent un look assez voyant – comme les Pentax avec leur mousqueton – et disposent, pour certains, d’un GPS. Un accessoire utile dès que l’on sort de la ville et que l’on souhaite géotaguer ses photos pour les restituer dans des logiciels comme Picasa ou iPhoto-Aperture. Attention à la batterie, vite épuisée par le GPS, qui peut fonctionner même lorsque l’appareil est éteint. Autre particularité de ces petits blindés : leur écran traité contre les rayures d’usure causées par les allers-retours dans les sacs – les coups et chutes peuvent, eux, laisser des traces. Discrets et toujours prêts, ces compacts tout-terrain sont séduisants. Mais que les plus exigeants gardent à l’esprit qu’ils vont perdre en précision optique (les images ont un peu moins de punch), en sensibilité (les optiques sont moins lumineuses) et en puissance de zoom. Si vous acceptez ces limites, foncez !
Dossier paru dans le numéro 687 de
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