Progrès fabuleux ! En un an, les compacts sont devenus beaucoup plus performants grâce à de nouveaux capteurs et des optiques haut de gamme.
C’est désormais la catégorie phare des appareils photo compacts, aussi à l’aise dans la photo de paysage que pour zoomer sur un détail lointain. Les compacts grand angle-grand zoom ont mis les bridges à terre en offrant une puissance de grossissement jusque-là réservée à des appareils bien plus encombrants. Le premier du genre fut le TZ1 de Panasonic en 2006, équipé d’un gros zoom 10x. Le grand public a rapidement été convaincu, si l’on en croit les ventes en constante progression et l’arrivée d’autres modèles de plus en plus riches de fonctions (vidéo HD, GPS, mode rafale performant, etc.)Ce qui n’était que niche est devenu le must du genre, propulsant Panasonic en tête des marchés français et allemand. Mais cette domination jusque-là sans partage est remise en cause dans ce comparatif par Sony avec son Cybershot HX5V. Le japonais ne s’est pas contenté de copier le concept, il a sorti un atout supplémentaire de sa manche : son capteur Cmos haute sensibilité Exmor R, inauguré l’an dernier et qui permet d’offrir non seulement une qualité d’image inégalée en basses lumières jusqu’à 1 600 Iso, mais aussi des fonctions uniques tels le panorama par balayage ou un mode “ super-rafale ” (au moins 10 images/s) jusque-là signé Casio. Cette domination du capteur met d’ailleurs en exergue une importante différence entre photo argentique et numérique : si l’optique occupe toujours une place importante dans la conception d’un boîtier, la maîtrise du couple capteur-processeur d’image est devenue primordiale. Sur ce terrain-là, les marques historiques de la photo comme Olympus, Kodak ou encore Fujifilm rencontrent pas mal de difficultés.Nombre de fabricants achètent des capteurs à Sony ? principal fournisseur du secteur ?, mais d’autres préfèrent jouer la carte de l’indépendance comme Fujifilm et son capteur EXR qui, hélas, trébuche sur le traitement de l’image et la qualité de l’encodage vidéo. Un domaine là encore dominé par les “ électroniciens ” que sont Sony et Panasonic… mais aussi Canon. Une logique préservée tant dans le monde de la vidéo grand public que professionnelle.
La fin de l’hégémonie Panasonic Trois enseignements peuvent être tirés de ce banc d’essai. Un, la compétition est rude: onze marques proposent au moins un appareil grand-angle zoomant au minimum huit fois. Deux, le genre est mature: le règne sans partage de Panasonic prend fin et au moins quatre marques peuvent prétendre à la première place du podium, preuve que le reste de l’industrie s’est emparé avec succès de l’idée du japonais. Trois, évidemment les meilleurs appareils sont les plus chers… Reste que la qualité des images est globalement bonne, que la plupart maîtrisent la vidéo HD et que de gros efforts ont été réalisés sur la correction des défauts optiques. Bref, on en a pour son argent, mais il ne faut pas occulter les efforts effectués sur des modèles à prix serré, tel celui de Pentax, à la fois joli et techniquement décent pour tout juste 180 euros…Vous l’aurez compris, ces compacts nous ont vraiment fait plaisir et nous ne pouvons que saluer certaines prouesses (très grand-angle jusqu’à 24 mm, zoom délirant jusqu’à 15x). Et bien sûr, nous en réclamons toujours plus ! Plus de réactivité : si le Nikon capture sa première image en 1,7 s, les suivantes pagayent parfois jusqu’à 4,5 s. Une vitesse de mise au point et du traitement de l’image plus grande aussi. Et la généralisation de la vidéo 1080i. En attendant, shootez sans retenue !
A chaque utilisateur son compact Seul à enregistrer en Raw, l’Exilim FH-100 est aussi doté de modes rapides en photo et vidéo. Mais il pèche par son ergonomie et sa relative lenteur.
Notre sélection : Casio Exilim EX-FH-100
Convaincant face au Sony HX5V, le TZ10 de Panasonic zoome plus loin (12x). Il est aussi équipé d’un excellent grand-angle de 25 mm et sait géolocaliser vos photos.
Notre sélection : Panasonic Lumix DMC-TZ10
Pour 180 euros, l’Optio RZ10 propose un grand-angle 28 mm, un zoom puissant (x10), la vidéo HD, une bonne compacité et un design original. La qualité d’image est satisfaisante.
Notre sélection : Pentax Optio RZ10
Le choix technique – Sony Cyber-shot HX5V : qualité supérieure Seul à proposer la vidéo Full HD ? et de quelle qualité ! ?, le HX5V dispose d’un capteur de nouvelle génération (Exmor R) qui fait des merveilles en basses lumières. Ajoutez à cela une qualité de fabrication excellente, un mode panorama par balayage ultra-efficace et une ergonomie logicielle et matérielle au-dessus de la mêlée, et vous obtenez le champion du moment.
Prix : 300 euros env.
Le choix de la redac – Samsung WB600 : le bon équilibre De 24 à 360 mm: le WB600 offre la plage optique la plus large (avec le Fujifilm FinePix F300EXR), associée à un boîtier performant, robuste et délivrant de très bonnes images. Samsung obtient là un ticket d’entrée dans le cénacle des incontournables de la photographie. Homogène et bien construit, il pâtit toutefois d’un certain embonpoint et d’un écran qui n’est absolument pas à la hauteur de ses performances.
Prix : 300 euros env.
Comment nous avons testé Loin de nous cantonner à des tests labo purs, nous sommes sortis sur le terrain avec les appareils. Nous réalisons pour cela un parcours dans Paris, avec des images de référence que nous capturons toujours aux mêmes endroits avec les mêmes cadrages. Tous les appareils de ce comparatif ont été testés le même jour afin de diminuer l’impact de la météo sur le résultat final. Au menu de ce shooting, on évalue entre autres la plage dynamique, la sensibilité en basses lumières (salles égyptiennes du musée du Louvre) ou le grand-angle – face à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Des tests pratiques dans des situations de “ touriste ” afin de se mettre à la place de l’utilisateur lambda.
Pour évaluer les performances de ces appareils, nous avons utilisé le logiciel DxO Analyser. Au moyen d’une mire spécifique, ce logiciel est capable de mesurer le vignetage (obscurcissement des coins de l’image), la précision de l’optique (la netteté et la finesse des détails) et la distorsion (déformation de l’optique). Mais outre ces tests de laboratoire, nous avons fait évaluer la qualité des images par un jury de sept personnes. Elles ont noté de 1 à 10 des photos d’une nature morte (Iso auto et 1600Iso), et des images et vidéos capturées en extérieur sur notre parcours de référence.
Rien de plus frustrant que de rater une photo parce que l’appareil met une éternité à s’allumer ! Nous avons donc calculé, chronomètre en main, le temps qu’il faut au compact pour s’allumer, faire le point, déclencher et afficher l’image sur l’écran LCD. Dix mesures ont été effectuées à chaque fois afin d’affiner le résultat . Les tests terrain nous ont permis d’évaluer au ressenti comment réagissent les appareils face à des sujets en mouvement ou encore la vitesse de mise au point en basses lumières, que ce soit en photo ou en vidéo. Une utilisation intensive nous permet d’apprécier aussi la réactivité des menus.
1er – Le choix technique : Sony – Cyber-shot HX5V : le meilleur, tout simplement Le HX5V de Sony est le premier à faire vaciller Panasonic de son piédestal et ravit au TZ10 la première place de cette compétition. Mais comment a-t-il pu se hisser au sommet ? En partie grâce à son capteur Cmos maison Exmor R, sorti l’an dernier, qui est sans équivalent dans le monde du compact. Ce capteur rétroéclairé (pour accroître la sensibilité et réduire le bruit numérique) a permis au HX5V d’afficher d’excellents résultats en basses lumières, de filmer les vidéos non pas en 720p mais en Full HD 1080i, de gérer des rafales d’images à 10 images/s et d’assembler automatiquement les panoramas réalisés par un simple balayage de l’appareil !
Sa qualité de construction est sans faille et couplée à la meilleure ergonomie logicielle du comparatif, avec des icônes claires et un menu de prise de vue qui reprend l’ensemble des fonctions dont on a besoin sur le vif. D’ailleurs, si vous utilisez déjà d’autres appareils Sony tels que les ordinateurs Vaio, les PlayStation (ainsi que tous les appareils photo et caméscopes du japonais), vous ne serez pas dépaysé puisque les icônes sont identiques. Les regrets proviennent du GPS, qui capte difficilement les signaux satellitaires, ainsi que l’écran LCD ridicule de 230 000 pixels, mal défini et qui n’est pas du tout à la hauteur de cet appareil pourtant à la pointe techniquement.
La note
14,3 sur 20
Le prix
300 euros environ
Les plus
Mode vidéo Full HD 1080i Performances en basses lumières Panorama par balayage Ergonomie hors pair
Les moins
Écran mal défini
2e – Panasonic Lumix DMC-TZ10 : À trop se reposer sur ses lauriers… Panasonic s’est fait ravir sa couronne de roi des compacts à zoom puissant , lui qui a inventé et dominé le genre depuis 2006. Le TZ10 n’est cependant pas ridicule et sa deuxième place en témoigne. La qualité de fabrication est toujours là, il peut compter sur un zoom optique plus performant que celui de Sony (12x contre 10x) amplifié par un zoom numérique intelligent, un écran de bien meilleure qualité ou encore un GPS bien meilleur. Mais Panasonic semble s’être reposé sur ses lauriers : apparemment, il s’est contenté d’améliorer son excellent TZ7 là où Sony, avec son capteur, et Samsung, avec son optique, se sont démenés pour proposer quelque chose de neuf. Heureusement, nous apprécions toujours autant la qualité d’encodage vidéo de Panasonic ? même si, là encore, il est détrôné par Sony – et le piqué de l’optique, toujours aussi bon. Gageons que les ingénieurs de la marque d’Osaka plancheront d’arrache-pied sur la prochaine génération afin de retrouver leur couronne.
La note
12,7 sur 20
Le prix
330 euros environ
Les plus
Zoom numérique intelligent Bouton e.Zoom GPS performant
Les moins
Finition des boutons
3e – Ricoh CX4 : Le super challenger Voici la bonne surprise de ce comparatif : l’arrivée de Ricoh sur le podium. Le géant des photocopieurs dispose, en effet, d’une division photo pas toujours en phase, mais régulièrement innovante et prête à prendre des risques pour proposer des appareils atypiques (à l’instar du GRD III, un des rares compacts à focale fixe). Ici Ricoh a fait montre d’un authentique savoir-faire avec une qualité d’image très satisfaisante, des caractéristiques techniques particulièrement intéressantes pour le grand public et un écran au-dessus du lot, affichant comme Nikon une définition de 920 000 points là où la majorité se contente de 230 000. Si les menus sont un peu spartiates, ils sont rapides et l’habitué appréciera leur efficacité dans l’action. La qualité de fabrication suit la même logique de simplicité avec un corps de boîtier noir mat de la plus grande discrétion. On regrettera juste que l’appareil ne gère pas le Raw et ne propose pas la même molette que son grand frère, le GRD III, une des références ergonomiques du monde des compacts.
La note
12,4 sur 20
Le prix
300 euros environ
Les plus
Écran très bien défini Design sobre Ergonomie digne d’un appareil expert
Les moins
Pas de mode Raw
L’attrait du grand-angle
4e – Le choix de la redac : Samsung – WB600 : une plage optique plage au-dessus du lot Malgré leurs zooms 10x et 12x, déjà de belle amplitude, Sony et Panasonic se font ravir la palme par Samsung, qui semble avoir mis du cœur à la réalisation de ce WB600 . Il offre, en effet, un grand-angle de 24 mm et un zoom 15x poussant le grandissement à 360 mm (caractéristique commune avec le F300EXR de Fujifilm). Une plage optique qui couvre ainsi la très grande majorité des besoins du grand public en matière de photographie familiale ou de voyage. S’il n’est pas gracieux avec son gros corps, il s’avère robuste en main et à l’usage. L’ergonomie des menus n’est pas sotte et s’il n’égale pas Sony sur ce plan, on apprécie les efforts réalisés. La qualité des vidéos s’approche de celle de Panasonic ; même constat pour les photos. Quand on a pris en main les premiers modèles de Samsung, on ne peut qu’être pantois face au chemin parcouru ! Quelques défauts doivent être cependant soulignés : sa batterie un poil faible, son écran peu défini, l’absence de compatibilité avec les cartes mémoire haute capacité SDXC et son poids, le plus élevé de la compétition.
La note
12,3 sur 20
Le prix
200 euros environ
Les plus
Large plage optique Construction soignée
Les moins
Écran médiocre Encombrement important
5e – Canon – Powershot SX210 IS : L’image avant tout Bien, bien et bien : lors de notre jury d’image, c’est cet appareil qui a obtenu les meilleures appréciations. Canon fait de la qualité d’image sa priorité et nul ne peut le blâmer pour cela. Le hic, c’est qu’en restant intransigeant sur certains points ou en rognant sur quelques caractéristiques dont nous tenons compte, Canon se prive du podium. À commencer par l’écran qui, s’il a la bonne idée d’être 16/9 (et donc bien adapté pour filmer), n’offre qu’une définition très limitée de 230 000 points. En mode photo, le capteur shootant en 4/3, les résultats affichés sont tout sauf beaux. Canon se prive aussi de raffinements tels que le GPS, un mode rafale pleine résolution, un très grand-angle ou encore un mode vidéo vraiment différent (pas de full HD, par exemple). C’est vraiment dommage puisque le SX210 est un très bon appareil familial, qui intègre un zoom puissant (14x) et produisant de bons clichés. Nous sommes en droit d’attendre un peu plus de perfectionnements de la part d’un tel géant de l’image.
La note
12 sur 20
Le prix
310 euros environ
Les plus
Zoom de grande amplitude Qualité d’image
Les moins
Écran décevant Pas de très grand-angle
6e – Nikon – Coolpix S8000 – : La meilleure gâchette Grand nom du reflex, Nikon est moins performant dans le segment des compacts, mais ce S8000 montre les efforts réalisés par le fabricant . Avec deux arguments : une rapidité de mise en route vraiment au-dessus du lot et un bel écran. Un poil moins bon que celui de Ricoh, l’afficheur LCD du S8000 est le second meilleur de la compétition et l’un des meilleurs du monde des compacts, toutes catégories confondues. Mais son atout principal, c’est sa réactivité, essentielle pour capturer un instant lorsque l’appareil n’est pas allumé. Avec à peine 1,7 s, le S8000 est la meilleure gâchette du comparatif ; notons toutefois qu’il lui faut un peu plus de temps pour que les menus s’initialisent complètement. La qualité d’image, homogène dans toutes les situations, n’est toutefois pas au niveau des gagnants. Mais Nikon compense par l’excellente qualité de fabrication et la grande compacité. Dernier bémol : le grand-angle limité à 30 mm, alors que le Samsung intègre un 24 mm. Pour le même prix.
La note
11,5 sur 20
Le prix
250 euros environ
Les plus
Bel écran bien défini Rapidité de la 1re photo Compacité et qualité de fabrication
Les moins
30 mm en grand-angle Qualité d’image
L’autonomie bien mesurée
7e – Fujifilm – Finepix F300EXR : Optique polyvalente Fujifilm est l’un des rares constructeurs à concevoir ses propres capteurs. Dans ce Finepix, il est nommé EXR. S’il est intéressant sur le papier et s’il a donné satisfaction par le passé, il ne peut plus rivaliser avec l’Exmor R de Sony : Fujifilm montre clairement des faiblesses dans le traitement numérique des images. Un défaut encore plus criant en vidéo, domaine qui n’a, certes, jamais été le point fort de la marque. Heureusement, tout n’est pas sombre puisque la plage optique est, avec le Samsung, la meilleure de la compétition (24-360 mm). Sa prise en main est assez innovante, avec une molette de sélection de modes inclinée à 45° qui facilite le passage d’un mode à un autre. Côté design, l’appareil est aussi agréable pour les mains que pour les yeux, avec une coque sans surface plane aucune, toute en courbes et en angles doux.
La note
10,3 sur 20
Le prix
330 euros environ
Les plus
Plage optique Ergonomie
Les moins
Qualité d’image Qualité des vidéos
8e – Pentax – Optio RZ10 : Un très bon rapport qualité-prix Produisant généralement des compacts d’entrée de gamme relativement passables (mais toujours bien construits), Pentax arrive ici en outsider . Et le résultat surprend ! Pas par sa qualité d’image, qui n’arrive pas au rang des ténors, pas par sa plage optique, très classique, pas par son écran ou par son équipement (pas de puce GPS)… mais par un argument de choc : un rapport qualité/prix qui fait très mal. Délivrant de bons clichés en pleine lumière et respectant les contraintes de l’exercice (grand-angle, zoom x10 et vidéo HD), il permet aux moins fortunés de s’offrir les avantages d’un compact à superzoom. À cela, il faut ajouter un design vraiment différent de la concurrence et une finition tout à fait agréable. L’appareil idéal pour une utilisation familiale sans se ruiner.
La note
10,2 sur 20
Le prix
180 euros environ
Les plus
Rapport qualité/prix Design Simplicité
Les moins
Qualité d’image moyenne Pas de raffinements (GPS, etc.)
9e – Casio – Exilim EX-FH100 : Le mode rafale avant tout La qualité de ses clichés n’est pas au niveau des grands : c’est un reproche qui pèse quand on parle d’un appareil photo . Sa lenteur à l’allumage ? 4,6 secondes pour capturer la première image ! ? ne joue pas vraiment en sa faveur. Non, les points forts de ce FH100, ce sont ses modes rafales absolument délirants pour un compact. En effet, il débite 40 images par seconde en rafale photo et capture des vidéos jusqu’à 1 000 im/s : impressionnant ! Certes, ce débit produit des images riquiqui (224 x 64 points) ; on lui préférera son mode à 240 im/s, qui produit des fichiers vidéo VGA (640 x 480) de grande qualité, proposant des ralentis saisissants qu’apprécieront les amateurs de sports ou tous ceux qui aiment à décortiquer ou figer les mouvements. Si vous êtes de ceux-ci, ne cherchez plus, le FH100 est pour vous. Si la photo et la vidéo HD sont vos priorités, si l’amplitude de zoom a de l’importance à vos yeux, il y a mieux ailleurs.
La note
9,5 sur 20
Le prix
300 euros environ
Les plus
Modes rafales photo Vidéo au ralenti Simplicité
Les moins
Qualité d’image Lenteur d’allumage
10e – Kodak – Easyshare M580 : Faussement simple Ce Kodak nous a mis en colère, pas moins . Certes, la qualité de ses clichés est loin d’être catastrophique, hormis en basses lumières (une habitude chez la marque) ; en plein jour, en photo comme en vidéo, les résultats sont bons. Mais Kodak dérape sur ce qui sont, habituellement, ses points forts : l’ergonomie et le prix. Comparés aux autres appareils de ce comparatif, ses boutons sont une catastrophe ; le déclencheur est désagréable, les boutons plastique indignes. Les menus sont plutôt lents et s’ils étaient simples et intuitifs il y a trois ans, ils sont aujourd’hui dépassés par ceux de Sony, pour ne citer qu’un exemple. Quant au prix, sachant que pour 20 euros de plus vous pouvez acheter un Pentax Optio RZ10 qui fait de meilleures images, est plus maniable, plus agréable et zoome plus loin, le débat est vite clos. Quel dommage !
La note
8,9 sur 20
Le prix
160 euros environ
Les plus
Finesse du boîtier Prix plancher
Les moins
Qualité d’image photo et vidéo Ergonomie déplaisante Zoom peu puissant
11e – Olympus – MJU ?-9010 : Touché mais pas coulé Sorti des conditions lumineuses idéales, cet Olympus est le vilain petit canard en photo de ce comparatif avec des images molles en moyennes lumières et bien trop bruitées en basses lumières. Si on ajoute à cela qu’il est lent à l’allumage, que ses menus sont tout sauf agréables et que l’ergonomie de ses boutons est inepte, il est logique qu’il se classe dernier d’un comparatif très serré. Mais il faut prendre en compte que l’appareil est vieux ? Olympus ne renouvelle sa gamme qu’une seule fois par an, en janvier -, qu’il est compact, (très) robuste et qu’il intègre 2 Go de mémoire bien pratiques quand on a oublié sa carte SD dans le lecteur de son PC… Vraisemblablement bradé à Noël, il sera alors un bon choix pour des utilisateurs pas trop regardants sur la qualité. Vivement la relève début 2011 !
La note
8,5 sur 20
Le prix
210 euros environ
Les plus
Boîtier compact et solide 2 Go de mémoire intégrée
Les moins
Qualité d’image photo et vidéo Ergonomie des boutons
Les bons critères 01. Megapixels: fin de la course
“ Combien de mégapixels possède cet appareil? ” Voici une question qu’il faut désormais bannir. 8 Mpix suffisent largement à faire de beaux agrandissements 30 x 40 cm. Les capteurs trop denses connaissent de multiples problèmes de bruit et de piqué: ainsi les trois premiers appareils de ce comparatif n’affichent “ que ” 10 ou 12 Mpix tandis que les deux derniers proposent pas moins de 14 Mpix.
02. La video Full HD pour tous ?
Seul Sony propose la définition Full HD sur son HX5V. Une différence qui se ressent au visionnage des vidéos: elles sont plus nettes, plus saisissantes et tirent pleinement partie des écrans plats récents. Or il est rare qu’un constructeur soit le seul à proposer une fonction pendant bien longtemps. On peut donc espérer que la concurrence suivra. Attention cependant aux étiquettes: si tous les appareils filment en HD 720p, il y a un monde entre la qualité des vidéos du Panasonic et celles du Fujifilm. Comme chez le primeur, “ il faut goûter avant d’acheter ” .
03. Le grand-angle
Plus la valeur d’une optique est petite, plus son champ de vision est large. Pour une même scène, une optique 24 mm récupérera 20 % d’information en plus en périphérie qu’un banal 30 mm. Si vous comptez utiliser votre appareil pour photographier d’imposants monuments, pour des panoramas ou en intérieur, privilégiez les optiques 24 et 25 mm. Le revers de la médaille est qu’à puissance de zoom égal, le grossissement est moindre. Mais compte tenu des zooms disponibles ici, ce n’est pas vraiment grave.
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