Si l’expansion du modèle Internet est une réalité, cet impérialisme repose encore sur des armes du passé. Les lobbies Internet s’acharnent à rénover cette vieille garde protocolaire. Mais, pour quelle raison, par exemple, les ISP migreraient-ils vers IP v. 6, alors que leur retour sur investissement IP v. 4 n’est pas assuré ? Plutôt que de s’interroger sur cette éventualité, le laboratoire Ilab a offert aux visiteurs d’Interop l’occasion d’évaluer le niveau d’interopérabilité de l’ancien et du nouveau protocole IP.
Ces derniers ont également pu apprécier les atouts de qualité de service d’IP v. 6 à travers l’infrastructure alternative Internet 2. A cette fin, une application de télévision haute définition avec distribution multicast a été mise en ?”uvre. Des exercices similaires ont également été menés dans un contexte IP contemporain, multivendeur, composé de routeurs et de commutateurs.
Multicast et QoS
Les protocoles intradomaines DVMRP (Distance vector multicast routing protocol) et PIM (Protocol independent multicast), et interdomaines, tels MBGP (Multiprotocol border gateway protocol) et MSDP (Multicast source discovery protocol), ont été explorés. Pendant ce temps, un autre atelier s’attelait à appliquer des critères de QoS DiffServ aux liens MPLS (Multiprotocol label switching). Pour établir les circuits, la signalisation CR-LDP (Constraint-Based routing-Label distribution protocol) de bout en bout a été comparée au classique RSVP (Resource reservation protocol), qui défriche le meilleur chemin n?”ud après n?”ud.
En marge de ces essais de routage de nouvelle génération, un groupe d’utilisateurs s’aguerrissait à la téléphonie sur IP, en associant les procédures H.323 et SIP dans un environnement hétérogène.
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