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Il y a du roulis et du tangage… chez Alcatel

Serge Tchuruk, encensé à son arrivée aux commandes d’Alcatel en 1995, apparaît aujourd’hui quelque peu sur la sellette. Loin d’être un patron comme les autres, il…

Serge Tchuruk, encensé à son arrivée aux commandes d’Alcatel en 1995, apparaît aujourd’hui quelque peu sur la sellette. Loin d’être un patron comme les autres, il ne semble plus en mesure, selon les actionnaires, de tenir le cap du constructeur français dans les turbulences que connaît, en ce moment, le marché.En 2000, alors que ses confrères américains annoncent des licenciements massifs avec plus ou moins de réussite, le grand patron, pourtant manager de l’année 2000, attend 2001 pour externaliser la fabrication de ses terminaux mobiles. Puis vient la décision de céder une cinquantaine d’usines, sans grand succès.Cet été, le départ du dauphin Krish Prabhu, numéro deux d’Alcatel, ébranle un peu plus l’édifice. Et aujourd’hui, Serge Tchuruk, aux commandes d’un groupe recentré sur les télécoms, prend de plein fouet la crise du secteur, tels Nortel ou Lucent. Les annonces de suppressions d’emploi s’accumulent, provoquant des remous sociaux. Mal en point, l’industriel en est même réduit à annoncer la vente d’une partie de ses actions dans Thalès. Jusqu’où ira-t-il ?

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La rédaction