FauxEt c’est un argument de taille qui tombe en poussière pour Apple.Depuis des années, les Mac se sont forgés une solide réputation de caissons étanches aux virus circulant sur le Web ou par d’autres canaux. Mais il n’en est rien. Le fait est que les Mac, et leur système d’exploitation, Mac OS X, représentent une part de marché mondiale restreinte des micro-ordinateurs face au mastodonte Windows. Et, lorsqu’on est un pirate et que l’on cherche à faire des profits, illégalement et vite, on s’attaque de préférence au système le plus répandu sur la planète, soit Windows. Les Mac ont donc été laissés de côté… un temps. Mais la popularité grandissante de la marque à la pomme, notamment à travers ses iPod et iPhone, joue hélas aussi contre elle. Quelques virus relativement peu nocifs avaient déjà débarqué sur Mac il y a quelques années, profitant de failles de sécurité dans QuickTime notamment. Mais en avril dernier, un cheval de Troie tout spécialement dédié à Mac OS X a fait son apparition. Embarqué à bord de copies pirates d’iWork’09 (la suite bureautique d’Apple) et de Photoshop CS4 d’Adobe circulant sur les réseaux peer to peer, l’indésirable a rapidement infecté des milliers de machines. Son but : transformer le Mac en ordinateur “ zombie ” piloté par des pirates afin d’attaquer des sites Web. Même si les éditeurs de logiciels antivirus affirment que le niveau de la menace est bas, le bal est ouvert ! Certes, Apple n’est pas une cible de choix pour les concepteurs de virus (l’institut Gartner prévoit que la firme devrait, d’ici 2011, atteindre les 9 % de parts de marché des ordinateurs personnels dans le monde). Mais la prudence et la protection restent de mise. Laisseriez-vous les clefs sur le contact de votre voiture sous prétexte que peu de monde passe dans votre parking ?
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