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IGS veut se positionner sur le marché du conseil

La filiale d’IBM fait évoluer ses offres de services et crée une structure dédiée au consulting et à la réalisation de projets e-business

Qui aurait pu prévoir, il y a quelques années, qu’IBM deviendrait la première société mondiale de services informatiques ? Aujourd’hui, c’est pourtant devenu une réalité, puisqu’IGS, la filiale dédiée d’IBM, a réalisé 32,2 milliards de dollars (33,7 milliards d’euros) de chiffre d’affaires en 1999 et emploie plus de 140 000 personnes à travers le monde. “Notre activité repose sur un triptyque, explique Gérard Jousset, directeur général d’IGS Europe, un tiers pour l’infogérance, un tiers pour le déploiement des infrastructures et le reste en intégration de systèmes.”

Une répartition classique qui, associée à la force de frappe de la maison mère, a permis à IGS d’être le prestataire de presque toutes les grandes entreprises de la planète.
Néanmoins, la SSII se devait de faire évoluer son offre sous peine de se retrouver dépassée par des concurrents plus modestes, mais beaucoup plus réactifs. “Les nombreux mouvements de fusions et d’acquisitions ainsi que la création des entreprises virtuelles entra”nent de nouveaux besoins de services, précise Gérard Jousset. En Europe, nous devons également répondre au développement du mobile et de l’Internet sans fil ainsi qu’à l’arrivée de l’euro.”

De nombreux partenariats


Ces nouveaux enjeux ont conduit IGS à nouer des partenariats avec les grands fournisseurs du marché (Siebel pour la GRC, Ariba et I2 pour le e-procurement, Palm et Nokia pour le WAP), mais aussi à créer une structure dédiée au consulting et à la réalisation de projets e-business. Opérationnelle depuis la fin de 1999, Business Innovation Services compte 3 800 personnes en France et déjà quelques beaux contrats, comme celui signé avec la BNP/Paribas.Face au repositionnement de ses principaux concurrents (Cap Gemini, Andersen, etc. ), IGS se devait de s’introduire à son tour sur le marché du conseil. Néanmoins, ce n’est pas parce que l’on investit d’énormes moyens humains et technologiques que l’on devient immédiatement un professionnel du conseil. IGS engage là un pari difficile.

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FLORENCE PUYBAREAU