Quatre ans déjà. Lancé en 2005 en même temps qu’un certain… Netvibes, iGoogle a démarré doucement avant d’atteindre aujourd’hui sa vitesse de croisière avec plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs, et plus de 60 000 « Google gadgets », fruits du travail d’une communauté d’internautes développeurs.
Aujourd’hui, Google a décidé d’enrichir ce service de page d’accueil personnalisable d’une couche « sociale » ou plutôt « communautaire », en intégrant de nouveaux gadgets de partage d’informations. iGoogle Social est disponible en Australie et s’ouvre ces jours-ci à l’ensemble des utilisateurs américains. La date de disponibilité pour la France n’est pas communiquée.
La fonction s’adresse à tous les membres inscrits à l’un des services de Google (Gmail par exemple) et disposant d’une page iGoogle. Pour ajouter un gadget à sa page, il suffit de le sélectionner à l’adresse Web dédiée.
Au lancement, 19 de ces gadgets sont proposés. Des applications comme le Scrabble, développé par Electronic Arts, qui permet maintenant de jouer avec son voisin de réseau. Un autre de ces petit programmes permet de donner libre cours à sa passion des échecs, de partager des informations, ou de travailler ensemble à l’élaboration d’une « to-do list », par exemple.
Une désactivation possible en quelques clics
Le principe de fonctionnement est simple. Vous pouvez proposer à l’un de vos amis utilisateur du service d’utiliser l’un des vos programmes préférés. Celui-ci reçoit alors sur sa page iGoogle un message d’invitation. Une fois l’invitation acceptée, le gadget concerné est ajouté à la page iGoogle du destinataire.
Une petite icône renseigne l’utilisateur sur le caractère « social », voire collaboratif du gadget. En cliquant sur cette icône, l’internaute peut régler les paramètres d’utilisation de ce nouveau gadget, en définissant par exemple avec quels amis il souhaite partager l’application.
Par ailleurs, tout contenu partagé avec un tiers sera mentionné dans le fil d’informations qui indexe l’ensemble de votre activité sur iGoogle. Une liste que l’on partage avec ses amis sur le service. Et bien évidemment, si tout cela semble trop contraignant, l’ensemble peut être désactivé en quelques clics.
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