Plus fine, plus légère, plus puissante et plus résistante : la nouvelle tablette de Sony baptisée « Xperia Tablet S » arrive. Héritière de la première tablette de Sony – la Tablet S que nous avions testé – la nouvelle Xperia s’inspire du design de son aïeul – aspect livre ouvert opposé à la tablette lisse type iPad – et conserve la même taille et la même définition d’écran – dalle de 9,4 pouces affichant 1280 x 800 points. Un écran qui utilise la technologie IPS, réputée offrir une bonne qualité d’image.
Des évolutions techniques
Après Tegra 2 dans la Tablet S, l’Xperia accueille le nouveau processeur mobile de l’américain Nvidia, la puce Tegra 3, à même de faire tourner des applications –notamment des jeux- très gourmands en calculs 3D. On retrouve bien sûr le Wi-Fi (a/b/g/n), le Bluetoooth et les deux caméras intégrées. Bonne nouvelle : si la caméra faciale conserve une faible définition de 1 Mpix (suffisante pour la visioconférence), celle placée à l’arrière passe de 5 Mpix (tablette S) à 8 Mpix et le capteur est de la catégorie Exmor.
Autre bonne nouvelle, l’Xperia Tablet S conserve le port de carte SD/SDHC, qui permet de charger sa tablette en contenu ou de vider les photos de son appareil sans avoir à passer par un ordinateur.
Du côté des mesures physiques, la tablette Xperia est épaisse de 8,8 mm et pèse 560 g (20,6 mm au plus large et 598 g pour la tablette S). Plus fine et un peu plus légère, la nouvelle tablette offre aussi une nouvelle finition en aluminium, plus luxueuse que le plastique de la mouture précédente.
Tous ces composants fonctionnent pour l’heure sous Android 4.0.3 (ICS), en espérant que Sony daigne la mettre à jour rapidement sous Jelly Bean (v4.1). En espérant que le constructeur nippon en profitera pour en faire profiter l’ancien modèle !
IPX4 : résistance aux éclaboussures
La tablette Xperia affiche fièrement une résistante de IPX4 (voir la page Wikipedia en français ou cet article en anglais de nos confrères américains de Compliance Engineering). Un code obscur qui se décode ainsi: IP est la contraction d’« Ingress protection », la norme des indices de protection. Le X -qui vaut pour zéro- annonce que la tablette n’a aucune qualification de résistance aux chocs, le 4 signifiant qu’elle résiste à des projections d’eau sur tout son volume – et pas seulement sur l’écran. Attention cependant, la tablette ne résiste pas aux jets d’eau et encore moins à l’immersion : gare à la chute dans le bain ou l’évier !
Partie logicielle soignée
Outre son format original, la première tablette de Sony marquait sa différence avec un cœur de peloton peu inspiré par le soin apporté à la partie logicielle : nombreuses applications exclusives (télécommande universelle, transfert de fichiers, widgets, etc.) et interface fluide et léchée. La nouvelle Xperia profite de ces avancées et en rajoute une couche avec une plus grande gestion native des formats de fichiers (Ogg vorbis, Flac, etc.), un système de gestion des utilisateurs avec l’apparition d’un compte invité, un lecteur de contenus (flux d’infos, réseaux sociaux, etc.) exclusif appelé social life et qui sera décliné sur tous les appareils mobiles de la marque, jusqu’au Vaio en passant par les smartphones Xperia.
Disponible en septembre, la tablette Xperia Tablet S sera déclinée en 4 versions :
– 16 Go à 400 euros
– 32 Go à 500 €
– 64 Go à 600 €
– et un modèle 3G embarquant 16 Go à 500 €
Ces prix incluent des bonus de contenus variables selon les pays. En France nous aurons droit à deux mois de Music Unlimited (service musical de streaming de Sony), 1 mois d’abonnement à la version numérique du quotidien l’Equipe, 10 magazines issus du service LeKiosk et 5 bandes-dessinées du catalogue de BDbuzz.
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