Idylic relie les employés nomades et les intranet par la voix

Interview d’Emmanuel Prouvèze, directeur commercial d’Idylic

Quelle est la valeur ajoutée de votre plate-forme comparé aux serveurs vocaux interactifs (SVI) classique ?

Le problème de ces serveurs est que leur architecture est propriétaire, ce qui rend complexe leur intégration aux systèmes d’informations des entreprises. Cela rend aussi élevé le coût de développement des progiciels ainsi que leur maintenance.

De fait, les services vocaux en entreprise ne sont pas vraiment possible avec les SVI à cause de leur manque de souplesse. Au contraire, la technologie Voice XML permet de dépasser ces contraintes.

Les entreprises peuvent même développer elles-même leurs progiciels si elles disposent en interne de compétences dans les technologies Internet.

Comptez-vous développer vos propres services pour l’utilisation de votre plate-forme ?

Nous avons une équipe dédiée en interne. Mais notre volonté est de ne pas concurrencer nos distributeurs intégrateurs, SSII, ou éditeurs de logiciels, qui font ce travail pour le client final.

Soit nous travaillons en association avec eux, soit nous identifions des besoins métier et développons les services que nous intégrons dans notre offre. Puis, nos partenaires commerciaux (Cap Gemini, Cross System…) n’ont plus qu’un léger travail de personnalisation à effectuer, comme pour la lecture de mail, la consultation d’annuaires, la gestion de l’acquittement, ainsi que des services de push vocal.

Comment expliquez-vous le retard de l’Europe sur les Etats-Unis dans le domaine de la reconnaissance vocale ?

Les start-up américaines qui travaillent dans le secteur ont bénéficiées de financement très important, ce qui leur a permis de beaucoup communiquer sur leur activité. Dans les faits, les Etats-Unis sont peut-être en avance, mais pas autant qu’on peut le croire vu d’ici.

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Frantz Grenier