Ça y est, les Américains ont trouvé la recette, celle qui en ces temps troubles sort votre entreprise de l’ornière et vous rend le sourire. Grâce à elle, vous savez enfin quelle est votre mission en ce bas monde. Il s’agit de “faire plus avec moins” ! Fallait y penser ! Un article très sérieux du magazine Business 2.0 détaille la méthode résumée ici. Le postulat : on ne sait pas comment gagner plus, mais on sait comment dépenser moins. D’abord, dites-vous que les cigares, les hôtels de luxe, le Concorde, les clubs VIP, tout ça c’est fini, le patron donne l’exemple. Il ne porte plus que des costumes de bazar et circule à bicyclette. Ensuite, vous supprimez tous les budgets de consultants, vous savez ceux qui demandent votre montre pour vous donner l’heure (très dur ensuite de récupérer la montre). Pensez aussi à améliorer la trésorerie en ralentissant les paiements et en accélérant les rentrées (pensez-y le premier parce que si tout le monde fait ça en même temps, il y aura un problème).Autre idée forte : faites payer tout ce qui était gratuit auparavant. Si un client vous téléphone, mettez le répondeur : “Attention, l’entreprise va vous dire bonjour, mais cela vous coûtera 1 euro.” Autre conseil, renégociez vos contrats fournisseurs et prévenez vos partenaires : “Maintenant, les copains, on partage tout, y compris les coûts.” Vous n’aurez peut-être plus de partenaires, tant pis, au moins, vous n’aurez plus de dépenses. Par contre, multipliez les incentives de vos collaborateurs : allez-y à fond dans les stock-options (d’ici à ce qu’elles rapportent, vous serez à la retraite), promettez des commissions exorbitantes en fonction du bénéfice (vous savez que vous allez perdre de l’argent pendant trois ans). Peu importe le résultat (toujours très loin), ce qui compte c’est le geste immédiat qui vous attire la sympathie. Et comme dit souvent Jean-Marie Messier : “Les promesses nengagent que ceux qui les reçoivent.” Alors, au travail !
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