Idea est un environnement de développement intégré Java qui monte. Point fort de la récente version 3.0 délivrée par son éditeur IntelliJ : une grande convivialité d’emploi, jugée supérieure à celle d’un Visual Basic, la programmation orientée objet en plus. Le développeur est ainsi assisté, tout au long des étapes d’édition, de finition et d’inspection de code, par un système d’alertes visuelles l’informant, par exemple, d’erreurs dans le nommage des classes, dans la hiérarchie des méthodes, etc.Pour Alexis Frunhinsholz, développeur objet chez Trusted Logic, il en découle une capacité à modifier rapidement le code par reparamétrage des classes. Sont aussi facilitées la reconstruction d’un objet et la création de sous-classes à partir d’une classe mère. A la différence d’un outil comme Jbuilder, il lui manque toutefois une palette de composants pour la création d’interfaces dynamiques. L’efficacité des fonctions de refactoring est surtout optimisée pour les classes Java et leur dissémination dans des pages JSP, ce qui semble destiner Idea aux développeurs juniors. Cependant, la version 3.0 inclut maintenant des fonctions robustes d’édition d’EJB et supporte intégralement les spécifications de la plate-forme J2EE. Le multifenêtrage, pour la gestion en simultané de plusieurs projets, constitue une autre nouveauté importante. Anciens points faibles, ses outils de déboguage voient quant à eux leurs performances améliorées.
Un plus grand choix de plug in
Parallèlement, Idea, entièrement écrit en Java, augmente son ouverture avec un choix dune cinquantaine de plug in, parmi lesquels PVCS de Merant, mais aussi les outils open source Junit (tests) et Ant (déploiement). Cerise sur le gâteau : à 600 euros par utilisateur, support compris, le coût de la licence Idea est nettement inférieur à celui des poids lourds du marché des IDE Java.
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