Procès Microsoft
Avec l’apparition à la barre de Garry Norris, un dirigeant de la branche PC chez IBM, le département de la Justice va enfin voir un grand fabricant de micro-ordinateurs témoigner en sa faveur.
Les deux camps viennent en effet de désigner leurs trois témoins supplémentaires, savant mélange d’experts et de figures du monde de l’informatique.
Côté gouvernement, Garry Norris devrait tenter de montrer que l’hégémonie de Windows est nuisible, et contrebalancer ainsi le témoignage de John Rose, vice-président de Compaq, plutôt favorable à Microsoft à quelques maladresses près.
Microsoft a, de son côté, fait appel à Gordon Eubanks, ex-PDG de Symantec, une figure de l’informatique hostile à toute intervention gouvernementale. Et, plus surprenant, à David Colburn, vice-président d’AOL. Au cours de la première partie du procès, celui-ci avait plutôt bien réussi à définir Microsoft comme un monopole sans contrepoids. Et devra, cette fois, montrer que l’alliance Sun-AOL-Netscape ne crée pas, au contraire, un tel contrepoids.
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