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IBM se lance dans les Web Services

Le constructeur américain renouvelle ses logiciels d’infrastructure pour les rendre compatibles avec les Web Services.

Le géant américain participe en compagnie d’autres constructeurs et éditeurs à l’élaboration de standards pour le commerce électronique en général, et les services Web en particulier. IBM accueille ainsi l’annuaire UDDI (Universal Description, Dicovery and Integration) et participe à la mise au point du protocole de transport SOAP (Simple Object Transport Protocol).”D’après Zona Research, plus de 4 milliards de dollars de business n’ont pas été réalisés en 1999 à cause du manque d’intégration” avance Patrice Poiraud, Directeur Marketing Software d’IBM. Pour ne pas passer à côté de ce qui s’annonce comme une révolution, IBM a concrétisé la semaine dernière son implication dans le développement des Web Services.Après DB2 7.2, c’est au tour de l’ensemble du middleware d’IBM d’être compatible avec les divers standards relatifs aux Web Services.Le serveur d’applications WebSphere Application Server, dans sa version 4 disponible le 30 juin, est ainsi compatible avec UDDI, SOAP, J2EE et WSDL (Web Services Description Language). De nouvelles fonctions de cache devraient également, selon IBM, accélérer la vitesse de traitement d’un facteur 3 ou 4.WebSphere Business Integrator est chargé de faire communiquer les différents Web Services lors d’une transaction : “Lors d’un échange commercial peuvent intervenir un fabricant, un transporteur, un tiers financier, et le contrôle qualité du client, proposant chacun leurs propres Web Services. Business Integrator va gérer ces Web Services ” illustre Patrice Poiraud. Enfin, toujours dans la gamme WebSphere, IBM proposera un outil de développement de Web Services, en version bêta en juin, pour une version définitive en septembre.

Lotus et Tivoli concernés par les Web Services

Du côté surveillance et sécurisation des applications, la famille des logiciels Tivoli est aussi servie à la sauce Web Services. Tivoli SecureWay Policy Director permet d’établir une politique de sécurité, en gérant les droits d’accès aux Web Services. Le module Tivoli Web Services Manager servira à veiller à ce que la chaîne de Web Services fonctionne correctement, afin d’éviter les ruptures de connexion.Enfin, les produits de la gamme Lotus sont aussi concernés. Reprenant son exemple, Patrice Poiraud précise “Si un défaut est découvert lors d’un contrôle qualité, les personnes concernées pourront être averties automatiquement grâce à un Web Service”. Les annonces concernant Lotus seront détaillées lors de Lotus DevCon 2001, le 17 juin.

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Pierre Berlemont