Pour ne pas revivre les erreurs d’Atlanta en 1996, IBM a voulu mettre le paquet sur les jeux Olympiques de Sydney. En 2000, ils ont augmenté les budgets en conséquence. ” Philippe Verveer, le directeur technique du CIO (Comité international olympique) reconnaît ainsi que Big Blue a bouclé son dernier contrat avec brio et rempli ses engagements. On est loin du désastre informatique d’Atlanta. Dernier contrat, puisque, après six ans de partenariat olympique, IBM se sépare définitivement du CIO. Ce qui ne l’empêche pas de se décerner une dernière médaille d’or. Depuis fin 1998, en effet, Big Blue, devenu trop cher (budget de 220 millions de francs), savait que sa prestation serait reprise par Sema Group.Dans ce divorce, le CIO n’invoque pas le dérapage des Jeux d’Atlanta comme raison principale. Même si IBM avait frôlé la catastrophe lors de cet événement. Au-delà des considérations budgétaires, ce sont les enjeux d’internet qui ont achevé la séparation. Ne sachant pas encore à quoi s’en tenir avec ce nouveau média, le CIO a toujours refusé catégoriquement de céder à IBM les droits générés par le net, ce que réclamait l’Américain. Les sigles IBM apparaissaient un peu trop, à leur goût.N’y voyant plus son intérêt, l’Américain a préféré jeter l’éponge. Sema Group récupère un budget de plus de 300 millions de francs sur les six prochaines années. Première épreuve à Salt Lake City, lors des JO d’hiver de 2002.
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