IBM reprend l’initiative sur le marché des serveurs Unix de milieu de gamme. Son RS/6000 F80 succède ainsi au F50 et complète par le bas la ligne RS/6000, dont le modèle S80, lancé en septembre dernier, constitue le haut de gamme.
Désactiver un processeur en cas de panne
Ce nouveau serveur embarque jusqu’à six processeurs PowerPC RS64 III à 500 MHz mettant en ?”uvre la technologie cuivre du constructeur (des versions jusqu’à quatre processeurs à 450 MHz sont aussi proposées). Chaque processeur bénéficie d’une mémoire cache de premier niveau de 256 Ko (128 Ko pour les données, 128 Ko pour les instructions) et jusqu’à 4 Mo de mémoire cache de second niveau. Chaque serveur peut recevoir de 256 Mo à 16 Go de mémoire SDRAM ECC de type chipkill (plus performante que l’ECC traditionnelle) et embarque deux bus système de 128 bits distincts offrant une bande passante cumulée de 4 Go/s. Sur le plan des entrées-sorties, ce nouveau serveur intègre un contrôleur Ultra-2 SCSI, un contrôleur FastWide SCSI 2 (pour les périphériques lents) ainsi qu’un contrôleur Fast Ethernet. Le RS/6000 F80 offre dix connecteurs PCI 64 bits hot plug (six à 66 MHz et quatre à 33 MHz) avec une bande passante de 1 Go/s. Douze baies pour disques durs de 1 pouce remplaçables à chaud accueillent des unités de 9 ou 18 Go. Mais c’est encore sur le plan de la tolérance de panne que le F80 se distingue. Il met en ?”uvre une technique de désallocation des processeurs qui vise à surveiller en permanence leur fonctionnement et à désactiver l’un d’eux en cas d’avarie. Les ressources utilisées par le processeur sont alors automatiquement libérées et les tâches en cours sont transférées sur les autres processeurs disponibles. L’arrêt du serveur pour remplacer le processeur en cause peut alors être différé. IBM livre ce serveur avec la toute dernière version de son système d’exploitation Unix AIX : la version 4. 3. 3.
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