Il faut dire que depuis quelques années, IBM accumule les mauvais résultats. Sa division PSG (Personal System Group) a perdu un milliard de dollars en 1998 et 500 millions en 1999. Des difficultés que la société attribue à sa vision monolithique du marché des PC.
‘ Avec EON, nous voulons passer d’un marketing de masse à un marketing ciblé en fonction du client. Il n’est plus question de vendre un assemblage standard composé d’une unité centrale, d’une souris, et d’un moniteur… ‘, proclame le directeur marketing d’IBM PSG France, Jean-Manuel Jenn. ‘ Mais, pas question ici de toucher à la distribution, précise-t-il. EON n’est en rien une étape vers la vente directe. ‘
Plus qu’aux méthodes de vente, EON s’attaque au positionnement des produits. Les gammes de portables Thinkpad et de serveurs Netfinity devraient ainsi être remises à neuf dans le courant de l’année.
Concernant les machines de bureaux, la compagnie a présenté hier certaines des évolutions à venir. Dans le courant du deuxième trimestre apparaîtra un PC tout-en-un : un clavier et un écran plat derrière lequel sera encastrée une unité centrale miniature. Un modèle que proposent déjà d’autres constructeurs comme Gateway ou NEC.
Autre nouveauté : toute la connectique se fera via des ports USB, et non plus PCI ou souris/écran. Et, dans ce domaine, la principale originalité sera un port d’accueil pour Palm Pilot intégré directement dans la machine.
Le grand changement réside toutefois dans le terminal Internet que compte vendre IBM. Plutôt que de le commercialiser sous son propre nom, la compagnie va tenter de le vendre aux fournisseurs d’accès à Internet, et autres loueurs dapplications, qui le proposeront directement à leurs clients. La marque IBM disparaîtra alors de ce terminal.
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