Bien que numéro un mondial des serveurs, tous segments confondus, IBM reste au troisième rang en matière de serveurs Unix et de serveurs à base Intel respectivement après Sun et HP d’un côté et Compaq et Dell de l’autre. Il restructure son offre en mettant en place une dénomination commune, eServer. Concrètement, les lignes S-390, RS-6000, AS/400, et Netfinity sont respectivement renommées eServer z series, p series, i series et x series, et les serveurs à architecture Numa sont rattachés à la ligne x.
Ce changement, qui ne s’applique pas aux modèles déjà au catalogue d’IBM, s’accompagne du lancement, dans l’ex-série S-390, du eServer z900 (architecture 64 bits, puissance maximale de 2 500 Mips avec seize processeurs). Celui-ci inaugure un système de facturation à l’utilisation réelle de la puissance du serveur (en Mips). Chaque machine est livrée avec ses seize processeurs. L’objectif est de permettre au client d’activer, à distance, le ou les processeurs dont il a besoin, quand il en a besoin. Une façon pour IBM de susciter un nouvel engouement pour ce type de machine.IBM espère bien redorer son image auprès des clients, souvent perplexes quant à l’actuelle segmentation de son offre. Risqué, ce bouleversement ” cosmétique ” suffira-t-il à conquérir de nouvelles parts de marché ? Rien n’est moins sûr. Mais IBM se devait d’agir vite, quitte à reprendre à son compte des techniques marketing exploitées par ses rivaux.
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