190 dollars par action. C’est la somme qu’IBM va débourser – en cash – pour s’offrir Red Hat, valorisé ainsi à 34 milliards de dollars. Un montant plutôt rondelet, supérieur de presque 80 dollars au cours de l’action actuel, et qui constitue l’acquisition la plus importante jamais faite par IBM à ce jour.
Selon la PDG du groupe informatique, Ginni Rometty, “l’acquisition de Red Hat [NDLR : par IBM] va changer la donne. Cela change tout sur le marché du cloud“. Le cloud, l’eldorado de l’industrie high tech de ces dernières années et qui est devenu – par la force des choses – l’un des segments de marché à la plus forte croissance et aux marges les plus juteuses.
IBM, premier sur le cloud pour les pros
IBM affirme que cette acquisition va accélérer la croissance de son chiffre d’affaires, de sa marge brute et de sa profitabilité dans les 12 mois qui suivront la conclusion du rachat. L’entreprise précise également que cela aura un effet bénéfique sur le dividende. Enfin, le communiqué mentionne que Red Hat continuera de rester une entité distincte, toujours dirigée par Jim Whitehurst, qui va dorénavant être l’un des membres de la direction d’IBM.
Pour aider à faire face au montant très important à débourser – en partie en cash et en partie par endettement, mais sans préciser les proportions – IBM renonce à son plan de rachat d’actions en 2020 et 2021. L’entreprise tient aussi à préciser qu’elle “s’engage à maintenir une notation de son crédit correspondant à un investissement de grande qualité“.
IBM affirme avoir les moyens financiers d’assurer la transaction à sa signature. Elle a été approuvée par les conseils d’administration des deux entreprises. L’acquisition devrait être achevée durant le deuxième semestre de 2019.
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