L’informatique à la demande, nouveau mot d’ordre d’IBM, exige des serveurs à la fois fiables, très puissants et totalement partitionnables, de façon à
pouvoir adapter les ressources aux besoins évolutifs des clients. Côté performances, le nouveau z990 (nom de code ‘ T-Rex ‘) annonce 9 000
Mips sur un 32 processeurs.C’est presque trois fois la capacité offerte par le précédent
z900, lancé il y a deux ans et demi. Une puissance obtenue grâce à l’utilisation d’un nouveau module MCM (Multi-Chip Module) à technologie cuivre, qui concentre
16 processeurs et 3,2 milliards de transistors sur une surface de moins de 10 cm2.
Le socle de l’informatique à la demande
Une nouvelle conception superscalaire apporte, selon le constructeur, des améliorations de performances de l’ordre de 60 %. Doté d’une mémoire atteignant 256 Go ?” quatre fois celle de son
prédécesseur ?” ce monstre supporte jusqu’à 30 partitions logiques et 512 canaux d’entrée/sortie.Grâce à la dernière version 4.4 du logiciel d’exploitation z/VM, c’est, selon IBM, plusieurs centaines de serveurs Linux qui peuvent être ainsi regroupés sur une seule machine physique. Parmi les nouvelles fonctions du
z990, la technologie IRD (Intelligent Resource Director) permet d’équilibrer dynamiquement la charge, en fonction des priorités émises par le client. Les systèmes de stockage Totalstorage (Shark) ont été adaptés au z990, apportant une
capacité maximale de 7 To.Une version spécialement adaptée de la base DB2, actuellement en phase bêta, exploite de nouvelles capacités d’adressage 64 bits. IBM déclare avoir déjà déployé ces systèmes au sein de ses ‘ on demand data
centers ‘. A commencer par celui de Boulder, au Colorado.Parallèlement, le géant indique avoir diminué le ticket d’entrée pour cette technologie, en appliquant une granularité plus fine à son système de tarification variable WLC (Workload License Charges). Les modèles 8 et
16 processeurs seront disponibles au mois de juin, et les versions 24 et 32 processeurs au mois d’octobre.
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