IBM en parlait depuis plus d’un an… C’est aujourd’hui seulement qu’il annonce la disponibilité de sa plate-forme de
virtualisation de réseaux de stockage ?” ou virtualisation de blocs ?”, SAN Volume Controller. Livrée en avril, elle repose sur une architecture symétrique : une
paire de serveurs lames placée en amont du stockage mutualisé présente aux serveurs de production une vue logique des espaces disques.Face à des Datacore, Falconstor ou HP, qui fournissent déjà depuis plusieurs mois leurs systèmes de virtualisation, IBM justifie son ‘ retard ‘ par la fiabilité de son produit. ‘ A aucun moment, la chaîne de traitement
des entrées/sorties ne dépend du système d’exploitation ?” en l’occurrence, une distribution épurée de Linux, explique Steve Legg, l’un des architectes de SAN Volume Controller. Nous avons écrit
toutes les lignes de codes. La plupart des solutions concurrentes font, en revanche, appel à des couches Windows ?” notamment pour reconnaître les différentes baies de disques du marché. Ce qui n’est pas toujours un gage de
fiabilité… ‘
Un marché incertain
Dans un premier temps, le produit ne gérera toutefois que le stockage d’origine IBM. Une solution fermée, que Big Blue justifie en rappelant le premier objectif de la virtualisation : centraliser en un point unique
l’ensemble des fonctionnalités avancées actuellement contenues dans les contrôleurs des baies. Visiblement, l’agrégation d’espaces de stockage issus de différents constructeurs ne semble plus être une priorité.Mettant naturellement un terme à l’accord de distribution qui le liait à Datacore, IBM s’aventure, après HP, sur ce marché à la croissance hypothétique. Une chose est certaine : les petits éditeurs ont du souci à se
faire.
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