Si Lotus Domino est un produit largement reconnu, notamment pour ses applications de travail de groupe et intranet, force est de constater que sa mise en place comme base de site marchand reste exceptionnelle. C’est que la solution avancée par Lotus ne gère pas la notion de transaction, d’où l’idée qui a poussé IBM, propriétaire de Lotus, à entamer une fusion de Domino avec son serveur d’application maison, WebSphere. Afin de ménager ses marchés mais aussi devant l’ampleur de la tâche, la convergence de ces deux produits s’annonce lente et progressive.L’offre conjointe initiale, présentée lors du dernier salon Networld-Interop à Paris, ne voyait que peu d’éléments communs: Domino fait maintenant appel au moteur de servlets de WebSphere, plus performant car multitâche. Il en est de même pour le serveur HTTP, le serveur web inclu dans Domino n’étant pas particulièrement reconnu pour ses performances.De son côté, WebSphere a désormais accès aux possibilités d’authentification de Domino, ce dernier comprenant un répertoire LDAP et une architecture PKI.2001 devrait constituer une étape plus décisive pour l’union Domino/WebSphere puisque les éléments communs vont se multiplier. Ainsi, la fusion des 2 ORB (Object Request Broker) sera complète, à l’avantage du WebSphere Broker. Il sera en outre possible d’exécuter des JSP (Java Server Pages) à partir de Domino et les 2 éditeurs ont annoncé le recours à un nouveau langage de programmation (nom de code “eBasic”) qui aura pour tâche de prendre la relève du LotusScript, sans contraindre la communauté Lotus à adopter Java.Pour l’instant, l’offre conjointe Domino/WebSphere Application Server en version “Advanced Edition” monoprocesseur est proposée à 70000F (10671E). Pour les possesseurs de l’un des deux produits, le prix chute à 40000F (6098E).
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