Nous avons voulu fournir un ensemble de composants qui assurent toutes les fonctions de base d’une suite de commerce électronique, mais sur un mode très ouvert et très évolutif. Car, aujourd’hui, une entreprise ne peut pas savoir ce que son site de commerce électronique sera dans six mois.”C’est ainsi que Dominique Mathot, responsable du marketing e-commerce d’IBM France, présente la nouvelle version de la suite de commerce électronique d’IBM. Principale innovation de cet ensemble applicatif renommé WebSphere Commerce Suite 4. 1 : le serveur d’applications WebSphere est désormais fourni en standard. “La présence d’un serveur d’applications sert à intégrer l’existant lors d’un développement Internet ; il apporte aussi plus de souplesse à l’ensemble, y compris la possibilité de gérer du transactionnel”, précise Dominique Mathot. La suite, commercialisée le 1er février, pour systèmes Windows NT, AIX et Solaris est facturée 38 000 dollars (37 916 ?) en version Pro.
Une suite particulièrement flexible
On y retrouve les éléments inévitables : une base DB2, WebSphere Advanced Edition, HTTP Server 1. 3. 6, LDAP 3. 1. Plus inattendu, NetData 6. 1, outil de gestion de scripts, se tourne vers les servlets Java, en attendant les Enterprise JavaBeans, tandis que WebSphere Studio 3. 02, outil de développement de sites, s’ouvre à XML et comprend la technologie d’animation HotMedia. “Dans l’ensemble, nous ne voulons pas faire une suite dotée de toutes les fonctions possibles et imaginables. Cette suite est faite pour fournir une infrastructure sur laquelle l’entreprise greffe les composants de nos partenaires”, ajoute encore Dominique Mathot, non sans avoir mis en avant la flexibilité de Commerce Suite, où DB2 peut très bien être remplacé par une base Oracle. Par ailleurs, IBM recense déjà une vingtaine de partenariats avec entre autres les éditeurs Vignette ou iMediation.La nouvelle version de Commerce Suite entérine l’utilité croissante des serveurs d’applications dans les outils Internet. Mais la position centrale de WebSphere dans l’ensemble incite à se demander quelle est l’utilité de la suite, incomplète, alors que tous ses éléments sont disponibles sur le marché.
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