A notre rythme actuel de progression, il nous aurait fallu des années avant de faire jeu égal.” Marc Dupaquier, vice-président des ventes pour les systèmes de gestion de données chez IBM, n’y va pas par quatre chemins. Le rachat des opérations d’Informix Software est un “accélérateur de croissance” qui va théoriquement permettre à IBM d’atteindre environ un quart du marché des SGBD sur Unix, NT et Linux, dont Oracle détient pratiquement les deux tiers. L’emplette peut sembler onéreuse, mais 1 milliard de dollars pour s’offrir une base installée conséquente, historiquement bien implantée dans les petites entreprises et différents secteurs importants tels que l’Administration et les télécoms, c’est finalement une assez bonne affaire. D’autant que le colis comprend également une technologie éprouvée, ainsi qu’une équipe compétente et reconnue de plus de deux mille cinq cents personnes, dont près de neuf cents commerciaux et plus de mille cinq cents développeurs.Comme d’habitude, la question de l’évolution est la clé du succès de l’opération. Même si IBM se défend de vouloir forcer les clients Informix à migrer vers DB2 de façon abrupte, il est clair que tous les chemins de la convergence mènent à DB2. Pour autant, assure IBM, les programmes d’évolution (” Arrowhead “) prévus par Informix pour les utilisateurs de ses moteurs principaux Dynamic Server et Parallel Server demeurent inchangés, se contentant de se colorer de bleu sous l’appellation DB2 V8, à l’horizon de l’été 2002.
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