Outre IBM, la nouvelle association regroupe trois japonais (Matsushita, Toshiba et Hitachi), le coréen LG Electronics, et les américains Solectron et Seagate. e2open devrait fonctionner à partir de la mi-juillet avec des logiciels fournis par Ariba, i2, et bien sûr, IBM.La plate-forme sera construite et hébergée par IBM Global Services. Les fonds nécessaires à sa mise en place ?” les associés parlent de 200 millions de dollars ?” seront également partagés par deux partenaires financiers, Crosspoint Venture Partners et Morgan Stanley Dean Witter.Cette initiative suit celle de Compaq, qui, il y a plus d’un mois, s’est allié à AMD, Infineon, NEC, Quantum, Samsung, SCI Systems et Western Digital, Gateway, Hitachi, Solectron. A noter que cette dernière société, qui fabrique des composants et assemble en OEM, fait partie des deux plates-formes.
Un marché estimé à 400 ou 600 milliards de dollars…
A l’époque, IBM avait annoncé son intention de se lancer dans la course. Possédant maintenant son propre outil de commerce interentreprises, IBM se gausse des plate-formes concurrentes, arguant du fait que la sienne est technologiquement prête et financièrement assurée. Détails qui font encore défaut aux partenaires de Compaq et HP.e2open pourrait permettre de réaliser des économies substantielles de coût (jusqu’à 15 %), supérieures à celles annoncées par les partenaires de la plate-forme concurrente (de 5 à 7 %). Le marché visé est, pour l’année 2003, compris entre 400 milliards de dollars (selon les estimations du cabinet Forrester Research) et 600 milliards de dollars (selon le cabinet d’étude Jupiter).Le canadien Nortel prévoit d’ores et déjà d’acheter pour 5 milliards de dollars de matériel sur e2open.com.Quelle que soit la place de marché, toujours pas de trace du géant des microprocesseurs, Intel, un acteur pourtant incontournable de ce secteur.
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