” Pour pérenniser ses services à long terme, iBazar doit gagner de l’argent. “ Une lapalissade d’analyste fatigué ? Non, c’est la justification employée par iBazar concernant les ” importants changements “ concernant ses tarifs.” Pour les définir, nous avons regardé ce que font nos concurrents, et pas seulement les sites d’enchères en ligne, mais également les petites annonces “, explique Grégory Boutté, directeur France d’iBazar.Ainsi, dès la mi-février, la commission prélevée lorsqu’une vente est conclue passe de 2,5 % à 3,5 %, et le plafond de 100 à 350 francs. La mise en vente simple d’un produit reste tout de même gratuite.Fixer un prix de réserve, c’est-à-dire un prix minimal pour que le vendeur accepte de céder son objet, coûtera désormais 5 francs. “Ce n’est pas uniquement pour les revenus que cela générera, justifie Grégory Boutté, c’est surtout parce que les utilisateurs en abusaient et que cela génère de la frustration chez les acheteurs.”La mise en place de nouvelles options payantes accompagnera ces augmentations. Par exemple, pour 400 francs environ, un internaute pourra mettre en avant son produit avec sa photo dans les pages d’accueil de la catégorie. Pour 9 francs, on devra se contenter du titre en gras.Du côté des concurrents, Aucland, qui propose également des options payantes de présentation allant jusqu’à 100 francs, fait payer 5 francs le prix de réserve et prélève une commission de 4 % (voir détails). Quant à eBay, la mise en vente d’un article coûte entre 1,50 et 12 francs (voir détails), la commission varie de 1,25 % à 5 % et la mise en avant revient à peu près au même prix que sur iBazar.En moyenne, un demi-million d’objets sont vendus chaque mois sur iBazar et le site attire 700 000 visiteurs uniques. Le total des objets mis aux enchères représente une somme d’environ 50 millions d’euros, pour une valeur moyenne de 400 euros par objet.
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