Pour le premier trimestere de notre exercice 2001-2002, le contexte économique a été très difficile, notamment pour les grands projets d’infrastructure et les services réseaux, a déclaré Arnaud Lacourt, directeur général d’IB Group, en charge du développement. Nous avons réduit notre exposition vis-à-vis des opérateurs télécoms, qui ne représentent plus que 20 % de notre chiffre d’affaires sur ce trimestre contre 40 % auparavant”, a-t-il ajouté pour rassurer la communauté financière.Coté sur le nouveau marché depuis juin 2000, IB Group a enregistré lors de son premier trimestre fiscal (du 1er avril 2001 au 30 juin 2001) un chiffre d’affaires en baisse de 36 %, à comparer, il est vrai, à un premier trimestre 2000-2001 florissant en raison de l’effet ” an 2000 “. IB Group avait réalisé une année fiscale (close le 31 mars 2001) satisfaisante avec un chiffre d’affaires de 1,039 milliard de francs (+ 32 %, dont + 25 % de croissance organique) et un résultat net avant amortissement égal à 4 % du chiffre d’affaires. “Le niveau bas de notre cours de Bourse entrave notre croissance externe”, a expliqué Bernard Decorps, président du directoire. Prudent, l’intégrateur table sur une progression annuelle de 13 % de son chiffre d’affaires sur 2001-2002, alimentée par une forte croissance de l’intégration de systèmes dans le stockage, la sécurité et la gestion de la QoS sur réseau IP, secteur où il a acquis IPerformances, en janvier 2001.
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