Le coup marketing fait sourire : I2 lance I2 five.two, comprenez I2 version 5.2. Cette dénomination tente de masquer le fait qu’il ne s’agit que d’une mise à jour, et non pas d’une version majeure (celle-ci est attendue pour l’été 2002).” C’est pourtant une évolution importante, commente Olivier Faugère, VP ventes pour l’Europe du Sud d’i2. Cette version intègre les technologies rachetées à Rightworks pour l’e-procurement et à Aspect Development pour la gestion de contenu. Le périmètre de la solution est élargi, et elle a aussi bénéficié d’une harmonisation et d’une standardisation des différentes briques. “
Relation client, relation fournisseurs, chaîne logistique, contenu… I2 veut tout gérer
I2, à l’origine un des pionniers de la gestion de la chaîne logistique (SCM ou Supply Chain Management), a progressivement étendu son offre à la gestion de la relation client (GRC), à la relation avec les fournisseurs (Supplier Relationship Management), à la relation avec les partenaires, aux places de marché électroniques puis à la gestion de contenu. Aujourd’hui, l’éditeur se présente comme fournisseur d’une solution de gestion de toute la chaîne de valeur dans l’entreprise étendue.” Pour le présenter simplement, nous permettons à l’entreprise de répondre aux questions qui vont faciliter ses prises de décision : Que dois-je acheter ? Que dois-je fabriquer ? Quand ? Comment ? Dois-je sous-traiter cette production ? Dois-je lancer un nouveau produit ? Combien le vendre ? Puis de mener ses affaires : création de catalogue, achat, collaboration avec les fournisseurs, prise de commande, consolidation et négociation de la promesse de vente, gestion des capacités de production, suivi de la commande, livraison, etc. “, explique Olivier Faugère.
Ouverture à XML et à RosettaNet
I2 five.two s’enrichit ainsi d’un module de gestion distribué des commandes (Distributed Order Management) pour agréger et administrer les commandes entre les différents intervenants internes et externes à l’entreprise, d’un module collaboratif associé à la gestion de la chaîne logistique (Inventory Visibility and Execution) et d’un module d’e-procurement (Procurement).Les interfaces utilisateurs des différents modules ont été unifiées et redessinées. La plate-forme I2, en l’occurrence un bus applicatif sous-jacent à l’activité des différents modules proposés par l’éditeur, s’ouvre à RosettaNet (un système d’échange de données électroniques) et reçoit un jeu d’interfaces de programmation d’applications XML.
Optimiser l’entreprise au-delà du PGI
Cette polyvalence d’I2, outil à la fois transactionnel, de planification, de collaboration et d’intégration, pousse l’éditeur à se présenter comme un concurrent des éditeurs de progiciels de gestion intégrés, SAP en tête. “Les PGI réalisent une optimisation par fonction, et créent en même temps des murs entre les différents départements de l’entreprise. I2 va au-delà de la planification monolithique assurée par les PGI et fournit une visibilité sur toute l’activité de l’entreprise, ainsi que des outils de collaboration entre les départements. Aujourd’hui, il s’agit de faire des économies en optimisant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise, et non pas seulement quelques départements”, juge Olivier Faugère.Dernier point important, I2 souhaite élargir sa clientèle, jusque-là limitée aux grands comptes (plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires), aux moyennes entreprises (à partir de 150 millions d’euros de chiffre d’affaires par an). L’éditeur effectuera prochainement une série d’annonces allant dans ce sens.
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