La bataille pour concrétiser le train supersonique imaginé par Elon Musk continue. Et la France a une carte à jouer dans cette compétition. Outre Hyperloop Transportation Technologies, qui a choisi Toulouse pour sa piste d’essai, la société canadienne Transpod ouvre une filiale en France et déplace son centre de recherche de Toulouse à Limoges. Un centre qui ouvrira le mois prochain. Les élus locaux, ainsi que l’association Hyperloop Limoges se seraient démenés pour attirer l’entreprise sur leurs terres.
TransPod avait déjà annoncé l’année dernière qu’elle construirait une piste d’essai à Droux, un village du Limousin. Le permis de construire a été obtenu en novembre dernier. Les travaux sont prévus dès le début de cette année, avec des essais pour 2020. L’objectif est d’aboutir à la construction d’un prototype opérationnel du véhicule TransPod qui sera assemblé à Limoges. Et bien sûr à terme, il s’agit toujours de faire circuler des capsules circulant à plus de 1000 km/h dans des tunnels.
Un nouveau système de détection
En outre, Transpod annonce avoir mis au point une innovation baptisée « veillance flux » promettant « des capacités de détection hors norme », d’après le communiqué de presse. Il s’agirait d’un système d’analyse de l’environnement qui pourrait être utilisé aussi à bord des voitures autonomes afin de pallier l’aveuglement des capteurs par la lumière. Enfin, Transpod annonce de nouveaux partenaires industriels dont ArcelorMittal, EDF et la SADE, spécialiste de la conception et de l’entretien de réseaux d’eau, d’énergie ou encore de transport.
Plusieurs autres sociétés sont sur les rangs pour déployer en premier le train supersonique. Outre TransPod et Hyperloop Transportation Technologies, citons encore Virgin Hyperloop One, qui est le plus avancé en matière d’expérimentations.
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