Parcourir la distance entre Los Angeles et San Francisco en seulement 30 minutes est encore impossible mais cela pourrait devenir une réalité lorsque l’Hyperloop d’Elon Musk, Hyperloop, sera achevé. Ce projet de train supersonique « roulant » à 1300 km/h vient de connaître une nouvelle étape. Coup de projecteur sur ce projet futuriste.
En août 2013, le patron de Tesla et de Space X publiait un livre blanc [document PDF, NDLR] exposant ce projet de relier les deux plus grandes villes californiennes par un tube – composé de fibre de verre, de métal ou de tout autre matériel – à basse pression monté sur des pylônes, dans lequel circulerait des navettes montées sur coussin d’air. Un peu à la manière de l’aérotrain, projet français abandonné à la fin des années 1970, en bien plus rapide. Elon Musk précisait aussi dans ce document ne pas avoir le temps de s’y consacrer.
Des ingénieurs et étudiants se sont mis au travail
Après avoir reçu le feu vert des autorités californiennes en août 2014, le projet prend un peu plus corps en cette fin décembre. Une start-up américaine, de JumpStartFund a décidé de relever le défi et de construire ce train en combinant les concepts de corwdfunding et de crowdsourcing. Pour se faire, elle a contacté SpaceX et fondé une nouvelle compagnie : Hyperloop Transportation Technologies, Inc.
Derrière ce nom sont désormais rassemblés une centaine d’ingénieurs – dont certains travaillent chez Boeing, Airbus, Yahoo!, à la Nasa… – et un groupe de 25 étudiants de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) qui échangeront leurs idées et compétences pour faire avancer ce projet en échange de stock options.
A ce jour, ces personnes ont déjà travaillé sur différents points de ce train : les navettes, le réseau et les gares. Les « routes » devront être le plus droites possibles et le réseau pourrait couvrir à terme tous les Etats-Unis avant d’être transposé dans d’autres pays. Les stations seraient assez similaires à ce que sont actuellement les aéroports avec détecteurs de métaux, boutiques, salles d’embarquement… et les navettes seraient composées de deux modules, un premier où les passagers prendraient place qui serait « recouvert » d’une coque construite pour gérer les contraintes du voyage.
Dirk Ahlborn, PDG d’Hyperloop Transportation Technologies, Inc espère pouvoir produire une étude de faisabilité et un premier prototype à partir de la mi-2015. Les 640 premiers kilomètres coûteront tout de même entre 6 et 10 milliards de dollars. Le projet final pourrait voir le jour « dans les dix ans »…
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Sources : Wired et JumpstartFund
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