” Cela fait quatre trimestres consécutifs que nous dépassons les prévisions des analystes. “ Jeff Rodek, Chief Executive Officer (CEO) d’Hyperion, ne supporte plus de s’entendre demander comment il compte sortir de la crise qui a affecté l’exercice 2001 (clos à la fin juin 2001). Pour lui, le mauvais temps est derrière.Dès les premiers signes de difficulté, début 2001, Hyperion a immédiatement pris des mesures. Deux nouveaux dirigeants, un directeur général et une directrice du marketing, ont été recrutés. Les dépenses ont été réduites, et la marge a ainsi été rétablie. Alors que l’éditeur dépensait 136 millions de dollars pour un chiffre d’affaires de 132 millions de dollars au troisième trimestre de son exercice 2001, il a dépensé 115 millions de dollars pour un chiffre d’affaires de 120 millions de dollars au troisième trimestre de l’exercice en cours.Même si le chiffre d’affaires a diminué de 21 millions de dollars sur les neuf mois déjà écoulés, la marge d’exploitation continue de progresser. Elle a atteint 4 %, “mais nous visons plutôt 10 puis 15 %, précise David Odell, Chief Financial Officer (CFO). Cela signifie un vrai changement de culture “.
Hyperion veut s’imposer sur le segment de l’analyse de performances
Hyperion trouve une source supplémentaire de revenus dans ses nouveaux produits, notamment Hyperion Financial Management (HFM). Ceux-ci ont été annoncés en 2001 et commencent à séduire les clients historiques de l’entreprise. Le montant moyen d’un contrat est d’ailleurs passé de 106 000 dollars en décembre 2001 à 128 000 dollars en mars dernier.Hyperion veut désormais s’imposer sur le segment de l’analyse de performances (Business Performance Management, BPM) avec une offre qui repose sur un moteur décisionnel (Essbase) et sur des applications d’analyses financière intégrées (lire l’encadré ci-dessous).Dans ce domaine, l’éditeur ne craint pas la concurrence des éditeurs d’ERP. “Le temps du BPM est venu, insiste Godfrey Sullivan, le nouveau directeur général. Les ERP font du transactionnel, mais ne produisent pas de reporting sur les activités, ne comparent pas ce qui était prévu avec ce qui a été réalisé, etc.”Toutefois, pour être vraiment sorti d’affaire, Hyperion devra augmenter la part de son chiffre d’affaires provenant des ventes de licences. En effet, celles-ci ne représentent pour l’instant que 42 % du chiffre d’affaires ; l’éditeur affirme vouloir atteindre 50 %. Il affirme également vouloir diminuer la part provenant du conseil, de la formation et des services, actuellement de 19 %, activités qu’il transfère progressivement vers ses partenaires.
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