Bodacion Technologies lance un serveur HTTP. Banal, sauf que, selon le fabricant, ce serveur serait invulnérable aux attaques. Pour ce faire, Bodacion a intégré au c?”ur de l’Hydra un puissant générateur de nombres aléatoires fondé sur la théorie du chaos (les séries de Raki). Les nombres générés ne se répétant quasiment jamais, il est impossible de les deviner ?” la société propose d’ailleurs 100 000 dollars à celui qui, à partir de 999 nombres, pourra trouver le millième…Ces nombres générés sont utilisés pour identifier les connexions au serveur (numéro de transaction au niveau de la couche application, session d’identification) et pour brouiller les numéros de séquences des paquets TCP. Bodacion affirme que son serveur web est à la fois plus sûr ?” l’Hydra peut fonctionner sans coupe-feu et évite les attaques de type ” session hijacking ” ou détournement d’URL ?” et plus rapide que les autres, car il évite les phases de vérification lors des transactions.
Une configuration sécuritaire
Au format rack 3U, l’Hydra réunit un PowerPC G3 à 366 MHz, 256 Mo de RAM, un disque dur de 40 Go, un port Ethernet 10/100 et un OS réduit au strict minimum, offrant peu de prise aux attaques.Conséquence inévitable de ce type d’équipement, sa compatibilité avec les standards est considérablement réduite : ici, pas question d’exécuter des scripts ASP, Perl ou PHP. Pour combler cette lacune, Bodacion propose Genesis, un langage orienté objet, et son SDK (Software Developer’s Kit).À noter que l’Hydra reste compatible avec HTML, XML et Java, et peut exécuter des scripts JSP. Sa configuration s’effectue depuis un navigateur. Il est commercialisé à partir de 90 000 dollars.
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