- Huit smartphones pas chers au banc d’essai
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres : on aime, on n’aime pas…
- Résultats du comparatif du 01Lab
En l’espace d’un peu plus d’un an, le prix des smartphones, ces téléphones polyvalents dits « intelligents », a sensiblement été revu à la baisse. Plus important encore, le nombre de modèles d’entrée et de milieu de gamme s’est considérablement accru. Pour preuve, notre sélection inclut huit appareils dont les prix hors abonnement s’échelonnent entre 180 et 350 euros, alors que fin 2008 le prix moyen d’un smartphone dépassait allègrement la barre des 500 euros.
Plus performants
Dotés de fonctions de communication bien plus avancées que les simples mobiles, ces appareils ont su, après un début de carrière professionnelle, séduire jusqu’au très grand public. Véritables couteaux suisses de la communication et du multimédia, ils donnent accès à Internet, aux messageries classiques et instantanées ainsi qu’aux réseaux sociaux, font office de baladeurs audio et vidéo, voire de radio FM, et photographient en 3, voire 5 millions de pixels. Passer un coup de fil devient presque accessoire, les plus jeunes privilégiant d’ailleurs l’envoi de SMS.
Bien que comptant parmi les moins chers du marché, nos huit modèles s’appuient tous sur les réseaux mobiles à haut débit 3G et 3G+ et presque toujours sur une connexion Wi-Fi (la seule exception est le modèle d’Acer, le beTouch E110) pour une connexion à Internet hors réseau opérateur et donc à moindre coût. Techniquement, le fonctionnement de ces smartphones repose avant tout sur le couple processeur/mémoire vive qui leur confère rapidité et puissance. Nos huit appareils intègrent des processeurs dont la fréquence varie de 416 à 800 MHz et au moins 128 mégaoctets de mémoire vive (Nokia E72), parfois 192 Mo (Huawei U8230), le plus souvent 256 Mo. De quoi assurer un fonctionnement correct sans trop de ralentissements, même en mode multitâche.
L’autre élément fondamental pour les performances du smartphone, la richesse des fonctions et des applications est son système d’exploitation. Le système Symbian S60, vieillissant mais qui a fait ses preuves sur les modèles Nokia, est présent sur le E72 de la marque. WebOS, récemment développé par Palm pour contrer iPhoneOS et faciliter encore plus l’accès à l’Internet mobile, équipe son Pixi Plus. Android, le système de Google, se taille, quant à lui, la part du lion puisqu’on le retrouve sur les six autres modèles ; il offre le meilleur des services Google (Gmail, Google Maps, etc.). Pas de Windows Phone dans notre sélection : les derniers modèles datent un peu, et le nouveau système 7 Series, prometteur, ne sera disponible qu’à l’automne. Malheureusement, seul le Galaxy Spica de Samsung bénéficie de la dernière version 2.1, surnommée Eclair, qui apporte par exemple la gestion de multiples comptes Gmail et la prise en charge du serveur de messagerie Microsoft Exchange.
Un meilleur confort de frappe
En ce qui concerne l’ergonomie, tous ces appareils intègrent soit un véritable clavier Azerty, soit un clavier virtuel qui s’affiche sur l’écran tactile : un élément indispensable pour faciliter l’écriture des messages (SMS, courriels). De plus ou moins bonne qualité en termes de définition et de réactivité, et pas aussi grands et confortables d’emploi que ceux des modèles haut de gamme, les écrans de nos huit appareils constituent le point faible de cette sélection. Notons toutefois que trois smartphones (Samsung Galaxy Spica, Huawei U8230 et Palm Pixi Plus) bénéficient tout de même, comme l’iPhone, de la technologie tactile capacitive, qui favorise le pilotage au doigt. Ce dernier reste toutefois possible avec les écrans tactiles résistifs, habituellement pilotés au stylet. Les constructeurs ont fait à ce niveau de gros progrès.
Enfin, dans le domaine du multimédia, nos mobiles offrent tous la possibilité d’écouter de la musique, de prendre des photos, de filmer en vidéo, voire pour cinq d’entre eux d’écouter la radio. Sur ces modèles d’entrée de gamme, la qualité en photo et plus encore en vidéo reste toutefois perfectible. Il faut savoir faire quelques concessions pour réduire la facture ! Sachez que certains de ces appareils ne sont vendus que quelques dizaines d’euros, voire quelques euros par les opérateurs avec un abonnement. Les meilleurs prix ne se négocient qu’en contrepartie d’un forfait de données d’au moins 40 euros. Gare aux mauvaises surprises !
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