- Huit PC portables de compétition à partir de 999 euros
- Résultats des tests
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
- Comment nous les avons testés
C’était prévisible, c’est maintenant sûr : les ordinateurs portables ont atteint le niveau des PC de bureau. On savait depuis un an environ qu’ils étaient passés en tête des ventes, mais on pouvait penser qu’il s’agissait en majorité de machines d’appoint. Or, ils rivalisent aujourd’hui avec les PC Core 2 Duo, les bêtes de course dopées à la mémoire vive et à la carte graphique. Et ils peuvent, dans la plupart des cas, les remplacer. Vous n’y croyez pas ? Jetez donc un coup d’œil à ce comparatif.
Complets et performants
Nous avons testé huit portables équipés d’un écran 17 pouces, d’un graveur de DVD, d’une liaison Wi-Fi, d’une webcam et de composants graphiques de haut de gamme, et les avons comparés point par point avec un PC de bureau, lui aussi bien musclé. Quitte pour cela à bousculer un peu nos principes de notation habituels (Voir nos explications dans encadré ci-dessous). Les résultats sont probants : la plupart des portables n’ont pas à rougir de la comparaison, en termes de performances, et deux d’entre eux font même mieux que la machine de bureau.
Et le prix ? Là encore, nos huit candidats font jeu égal avec le PC étalon. Ils valent entre 50 et 250 euros de plus, sauf l’un d’eux (Acer) qui coûte 150 euros de moins et passe sous la barre des 1 000 euros. Et, au risque de nous répéter, ce sont de vrais ordinateurs complets. Leurs microprocesseurs sont parmi les plus performants actuellement en termes d’informatique mobile, tant chez Intel que chez AMD. Ils intègrent au moins 2 Go de mémoire vive et des disques durs de 200 à 320 Go.
Leurs claviers sont complétés par un pavé numérique. Seuls leurs écrans sont un peu plus petits que le moniteur 22 pouces du PC de bureau HP. Pour finir de vous convaincre, jetez un coup d’œil aux encadrés ci-dessous où nous comparons les principaux éléments des deux types de machines.
Vous verrez que les constructeurs, qui avaient anticipé cette mutation du marché depuis longtemps, ont su mettre au point des composants et des périphériques spécifiques dans chaque catégorie. Plus compacts, moins bruyants et moins gourmands en énergie, ils sont tout aussi performants que leurs équivalents pour tours de bureau.
Si, après avoir lu notre dossier, vous êtes prêt à changer votre PC de bureau pour un portable, n’oubliez pas de prendre en compte l’aspect pratique. Vous ne pourrez plus, ou difficilement, ajouter de la mémoire, changer un processeur ou remplacer un moniteur. Et vous ne bénéficierez pas d’un des principaux atouts des portables, à savoir… la portabilité ! En effet, les dimensions et le poids imposant des huit modèles sélectionnés, d’une part, et leur faible autonomie, d’autre part, en font plus des transportables que des portables.
Mais en échange, vous aurez sur votre plan de travail, dans l’espace occupé actuellement par votre clavier et votre écran plat, un ordinateur complet ! Plus de tour grise sous le bureau, ni de câbles dans tous les sens, et la possibilité de déplacer facilement la machine dans une autre pièce. Et le soir, ce simple geste qui consiste à rabattre le couvercle du PC, jusqu’au clic de fermeture. Le confort, en quelque sorte.
Le PC “ ultime ” en référence
Trois à quatre fois par an, ce comparatif concerne des PC. Outre leurs caractéristiques physiques, nous comparons alors leurs performances dans trois domaines (processeur, disque dur, affichage 3D) et nous les notons sur 10. Nous faisons de même pour le banc d’essai individuel hebdomadaire d’une machine récente, que vous retrouvez en premières pages du magazine, dans la rubrique Ça vient de sortir. Cela permet de comparer tous les PC entre eux, d’un numéro de Micro Hebdo à l’autre.
Pour calculer ces notes, nous utilisons un PC étalon, une machine de référence quadriprocesseur qui représente, à peu de choses près, le PC “ ultime ”. De cette manière, nous sommes assurés d’obtenir, pour chaque aspect testé, une note inférieure ou égale à 10. Nous attribuons ensuite à chaque note une mention (de Recalé à Très bien) et une couleur (vert pour le bon, orange pour le moyen, rouge pour le mauvais).
Cette fois, et cette fois-ci uniquement, nous avons modifié ces règles immuables. Nous avons brouillé les cartes, jeté un portable dans la mare. Non pas pour le plaisir de vous faire perdre vos repères, mais pour appuyer notre propos, à savoir que le PC portable est désormais l’égal de la machine de bureau.
Quelques explications sur nos tests
D’abord, nous avons sélectionné huit portables de haut de gamme, équipés d’un processeur à double cœur, d’un chip graphique adapté aux meilleurs jeux en 3D, d’un graveur de DVD, d’un écran 17 pouces, d’une webcam intégrée, d’un émetteur-récepteur Wi-Fi, d’un clavier avec pavé numérique séparé et de Windows Vista Familial Premium. Des machines vendues entre 1 000 et 1 500 euros. Nous avons aussi fait venir un PC de bureau HP Pavilion Elite M9065, équivalent à ces portables tant en termes de prix (1 150 euros) que de performances.
Le laboratoire a testé ces neuf machines selon les procédures habituelles. Le PC de bureau HP est inclus dans le tableau, ce qui permet de le comparer ligne à ligne avec chacun des huit portables, mais seules ses performances sont notées. Jusque-là, rien de vraiment inhabituel. Mais, pour rendre l’ensemble plus parlant, nous avons décidé de ne pas prendre comme point de référence la machine habituelle, “ idéale ” mais un peu abstraite, mais le PC de bureau inclus dans le test.
Des notes supérieures à 10
La conséquence la plus visible de ce choix est l’apparition de notes supérieures à 10 au chapitre “ Performances mesurées ”. C’est le cas pour cinq des huit machines, pour ce qui concerne l’affichage 3D. Le Toshiba Satellite, vainqueur du comparatif, obtient même la note remarquable de 20,2 à ce test, et celle de 11 pour ses performances globales. Pour mettre en avant ces notes, qui correspondent en quelque sorte à la mention Excellent, nous avons introduit une autre couleur : le bleu outremer.
Autre décision : puisqu’il s’agit de portables – ou plutôt de transportables – destinés à remplacer un PC de bureau, nous n’avons pas pris en compte dans le calcul des notes globales, celles du chapitre “ Utilisation pour les déplacements ” (le dernier du tableau), c’est-à-dire l’encombrement, le poids et l’autonomie de la batterie. Ces notes sont imprimées, ainsi que les mesures correspondantes, pour que vous puissiez les comparer, mais elles n’interviennent pas dans le classement.
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